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 Un rideau de rubis

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Alec McDowell
Alec McDowell
Le tourmenté
Messages : 21
Date d'inscription : 16/05/2017
Age : 33
MessageSujet: Re: Un rideau de rubis   Un rideau de rubis - Page 2 EmptyDim 2 Juin - 20:06


Un rideau de rubis
Alec & Astrid


Tu es un poison, Astrid, le mien, celui qui a été créé sur-mesure afin de devenir ma faiblesse. Je ne sais pas comment tu fais pour deviner ainsi toutes les faiblesses que je possède mais je te promets malgré tout de vendre chèrement ma peau. Toi comme moi, nous savons que ces rencontres se termineront par la mort de l'un de nous. Parce qu'on ne peut pas vivre tant que l'autre sera là, parce que nous sommes trop dangereux l'un pour l'autre. Et le jour où la mort frappera, je m'assurerais qu'elle tape dans le bon camp. Parce qu'il est hors de question que je laisse ma jumelle seule, quand bien même elle ne m'apprécie pas outre mesure pour le moment.

Mais assez parlé de Kyara, pour le moment, la situation ne se prête pas pour penser à la famille, encore moins à une sœur. Tu voulais mon attention ? Eh bien tu la possèdes maintenant. Tout comme je posséderais bientôt ton corps. Et tout comme tu me mordras bientôt. Parce que j'en ai besoin mais surtout, parce que tu te sentiras obligée de me prouver que tu es la plus forte, que tu possèdes le contrôle. Et ça passe par le fait d'être la dernière à accomplir les désirs de l'autre, n'est-ce pas Astrid ?

Nos corps jouent à un jeu de dominance que tu pourrais gagner autant que moi. Mais nos esprits, eux, ils se combattent avec encore plus de hargne. Je ne te supplierais pas, Astrid, parce que j'obtiendrais ce que je veux. Tu te moques de ma résistance, je me moque intérieurement de la tienne. Parce que si je ne résiste pas à tes morsures, tu ne résistes pas à nos étreintes. Et bientôt, j'empoisonnerais ton esprit, te rendant dépendante à moi encore plus que je ne le suis à tes morsures. Notre relation n'a jamais été créé pour être belle, elle est toxique, nocive, additive, dangereuse... Elle nous ressemble. Et saches que maintenant, c'est à ton tour de supplier. J'esquisse un sourire mauvais quand elle me répond et je parle à mon tour.

« Sauf que je ne suis pas un de tes sujets obéissants, ma reine, alors si tu veux quelque chose, tu devras supplier pour l'avoir. »


Je parie que je peux te faire supplier pour mon corps, n'es-tu pas d'accord ? Laisses-moi te le prouver, en détestant autant ton corps que je pourrais l'apprécier, en le ravageant. Puisque je me suis déjà débarrassé de ton haut, je suppose que je peux continuer, il reste bien des couches de vêtements, bien trop pour la suite de notre programme. Supplies-moi et je verrais pour accélérer le rythme. Ou détestes-moi, tiens-moi tête, je crois que je préfère encore ça.

Je la repousse brutalement, sentant sa tête rebondir contre le sol pendant que je ravage ses lèvres. Pas une seconde d'hésitation face à la douleur, que ce soit de ta part ou de la mienne. A croire que mon envie de provoquer ta douleur trouve un écho dans tes envies. Je commence à jouer avec son sein par-dessus son sous-vêtement, tout en laissant ma main traîner plus bas jusqu'à déboutonner son jean et glisser contre son sous-vêtement. Alors, qui de nous céderas le premier Astrid ?

Soudainement, le jeu des dominances s'inverse encore une fois. Je sens mon dos claquer contre une des portes du métro, me faisant ressentir une douleur sourde qui s'étend jusque dans mes os. Tu ne ménages pas ta force mais je ne te l'ai jamais demandé, je ne l'ai même jamais désiré. Je suis devenu dépendant de cette douleur qui me garde sur le fil du rasoir. A la place je baisse le regard sur Astrid, voyant qu'elle s'est débarrassée de son jean, restant en sous-vêtement en s'approchant à quatre pattes de moi. Je sens mon regard s'enflammer, tout comme le sang dans mes veines. Je peux prétendre ne vouloir que ses morsures, son corps aussi me tente, sinon j'aurais pu trouver facilement quelqu'un d'autre. Mais je suis devenu dépendant du pire choix de strigoï possible, avec l'un corps les plus désirables que j'ai pu rencontré. Mais ce qui est encore mieux, c'est quand je me trouve enfoui au fond de ce corps-là.

Quand je tente de me redresser, je me retrouve face à la force de strigoï d'Astrid, qui m'empêche de bouger. Mais vu la suite des évènements, je ne vais pas trop me plaindre. Je relève légèrement les hanches pour l'aider à se débarrasser de mon jean puis je me retrouve confronter à l'une de ses tentations. Sa langue, ses lèvres, ses crocs. Le tout parcourant le bas de mon corps, tout en faisant monter ma frustration. De ne pas être mordu, de ne pas être touché. Et j'ai beau serrer les dents, quand je la vois remonter sans offrir la satisfaction à aucun des désirs qui ne parcourent mon corps, je sais que je vais me satisfaire par moi-même. Je la laisse se frotter contre moi, une seconde, deux secondes, avant d'inverser une nouvelle fois la tendance.

Son corps se retrouve plaqué contre le sol, au milieu d'une flaque de sang que l'on doit à sa nouvelle décoration de l'endroit, mais je ne me laisse pas distraire. De toute façon, je sens déjà le sang qui sèche sur mon corps et je ne suis plus à une perversion prêt, surtout avec elle. Je plaque ses deux poignets en hauteur avec mes mains, creusant mes hanches nus contre les siennes, faisant monter son désir. Oui, j'ai juste mis un jean ce matin, sans sous-vêtements, chaque seconde de gagné étant une seconde de plus à chasser, cela me semblait logique. Et maintenant qu'elle est de retour, je sais que cela ne sert plus à rien de mettre de boxer, connaissant Astrid, elle les déchirerait tous pour le plaisir.

« Alors ma reine, j'attends toujours ta reddition. Tu ne le regretteras pas, mais pour ça, il faut que tu cèdes. »


Je hausse un sourcil narquois et pour lui éviter de me contredire et la mener sur le bon chemin, je creuse de nouveau mes hanches contre les siennes. Je sens l'envie qui monte, d'un côté comme de l'autre, mais je ne serais pas celui qui craquera le premier. Surtout qu'il y a encore du chemin à parcourir avant que cela ne devienne incontrôlable. Je laisse ta bouche libre pour tes suppliques, mais moi je peux l'utiliser pour te rendre folle, dépendante, gémissante...

Mes lèvres glissent contre sa nuque, la mordant franchement, faisant couler un peu de sang qui se mélange au reste déjà présent. J'en perçois le goût métallique avant de m'intéresser à sa poitrine. Je me libère une maison pour faire glisser les bretelles de son sous-vêtement, libérant sa poitrine que je goûte à son tour. Et pendant ce temps, ma main libre descend, plus bas, toujours plus bas, dépassant la barrière du dernier tissu. Supplies moi, Astrid. Tu perdras pour ce soir parce qu'il est hors de question que je le fasse. Sois heureux, je me contenterais uniquement de ta reddition et non pas de ta vie, c'est déjà une bonne chose n'est-ce pas ?

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Astrid Thorsen
Astrid Thorsen
La reine
Messages : 8
Date d'inscription : 26/05/2017
Age : 219
MessageSujet: Re: Un rideau de rubis   Un rideau de rubis - Page 2 EmptyDim 23 Aoû - 2:47


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Un rideau de rubis

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Jusqu’où ce jeu nous mènera-t-il, mon tendre Alec ? Dans un jeu de domination, il ne peut y avoir deux gagnants. Et tu ne peux pas l’emporter contre moi, je ne le permettrai pas. Tu es doué Alec, je peux bien te reconnaître cette qualité, mais ce ne sera pas suffisant. Le jour où je supplierai à nouveau un homme signera ma perdition et crois-moi ce n’est pas prêt d’arriver, ni ce soir, ni même jamais. Tu te perdras bien avant moi dans cette bataille, car même si tu es téméraire, j’ai bien plus d’expérience que toi. Tu n’es pas le premier à vouloir me faire tomber, pas le premier à me faire l’amour non plus, même si on ne peut pas réellement appeler cela de l’amour. Il s’agit seulement de sexe, pur et dur. Qui donc a besoin de sentiments quand le plaisir suffit ? « Ne compte pas là-dessus, mon trésor. » Ces petits surnoms tendres que je lui donne servent à lui rappeler que lui et moi n’aurons jamais l’une de ces belles relations que toutes les adolescentes envient aux films d’amour.

Notre danse est mouvementée mais ne cesse de changer de meneur. Un coup je dicte les pas et le tour suivant tu reprends les choses en main. Mais pour combien de temps ? Lequel de nous craquera en premier ? Y aura-t-il au moins un vainqueur ou serons-nous tous deux perdants ? À moins que nous ne soyons tous gagnants. Non, ce serait trop facile et je ne t’accorderai pas un tel mérite. Alors tu peux bien inverser encore nos positions, Alec. Tu peux continuer de me résister mais au fond, toi et moi savons que tu rêves d’obtenir cette morsure. Tu la veux presque autant que mon corps. Et je veux posséder ton corps également. Pourtant, aucun de nous ne parvient à avoir ce qu’il demande, parce que personne ne supplie l’autre. Voilà dans quel nouveau jeu malsain nous nous sommes encore lancés. Notre relation n’est faite que de cela après tout, c’est ce qui la rend si intéressante, ne trouves-tu pas ?

Mon corps à nouveau bloqué entre lui et le sol, mon désir continue de grimper sous ses gestes experts. Il sait ce qui me plaît à présent, mais ce n’est pas le seul à pouvoir jouer de cette façon. Mais à mesure que notre jeu continue, c’est la frustration qui commence à prendre le pas en moi. Cette fois, Alec ne compte réellement pas m’offrir ce que je veux tant que je ne l’aurais pas supplié en premier. Crois-tu vraiment qu’une reine va flancher devant son valet ? Aussi désirable sois-tu et aussi forte soit mon envie, j’arrive encore à conserver la raison. Estime-toi heureux que je ne prenne pas ton corps de force, comme je l’ai subi maintes fois de la part d’autres hommes qui pensaient pouvoir me contrôler. Tu ne seras pas celui qui aura le dernier mot avec moi, Alec Mcdowell. Je prends sur moi pour le repousser une énième fois avant de perdre totalement la raison, essayant d’oublier toutes les promesses que m’offraient ses caresses. J’aurais pu en avoir plus, mais pas de cette façon. « Il y a des siècles que j’ai cessé de supplier les hommes, je ne recommencerai pas ce soir. » Mon ton se veut froid, loin de la femme aguicheuse qui cherchait à le faire craquer quelques secondes auparavant.

C’est la première fois que je mets un terme à l’un de nos jeux de cette façon. Tant pis si cela le frustre, il pourra peut-être trouver une certaine justice au fait de ne pas être le seul dans ce cas-là. Mes sous-vêtements toujours en place, je ramasse mon jean sur le sol et commence à l’enfiler. Sa morsure à ma nuque a déjà cicatrisé et j’aurais aimé en avoir d’autres. Je n’ai jamais rien eu contre le fait que son corps martèle le mien et qu’il y laisse sa trace, mais pas de cette façon. Pas en le suppliant, jamais. « J’ai des projets pour toi. » continué-je toujours aussi froidement, effaçant de mon esprit les dernières minutes qui viennent de s’écouler. « Il y a des hommes du gouvernement qui capturent des surnaturels pour les étudier. » expliqué-je sans me soucier de ce qu’il pense du changement de sujet, ou même du fait de ne pas s’envoyer en l’air sur le champ. « L’un de leurs prisonniers m’intéresse. » Ou plutôt l’une, mais il n’a pas besoin de connaître les détails. « Je veux que tu m’apportes l’un de ces soldats. Vivant, pour que je puisse l’interroger. » Pas besoin de préciser quelle récompense il aura en échange de ce service, Alec connaît la chanson.

Je me tourne d’ailleurs vers lui et tends la main dans sa direction, mais pas pour l’aider à se relever. « Mon haut. » Le tissu se trouve juste derrière lui et si je n’ai pas le moindre problème avec la nudité, autant ne pas chercher à raviver la flamme entre nos corps. « Ne compte pas sur moi pour te supplier de me le donner. Tu sais bien que je n’ai aucun problème à me promener nu. » Mais si on cherche à m’arrêter dans la rue pour non-respect de la voie publique ou que sais-je encore, il y aura d’autres meurtres, d’autres cadavres à enterrer.

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