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 Kahlan

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AuteurMessage
Kahlan Fisher
Kahlan Fisher
La sauvage
Messages : 16
Date d'inscription : 16/05/2017
Age : 119
MessageSujet: Kahlan   Kahlan EmptyMar 16 Mai - 1:31


Kahlan Fisher
Feat. Lorde

Date de naissance 15 mai
Lieu de naissance : Nebraska
Age : 112 ans
Statut : Célibataire
Groupe désiré : Strigoï
Éphémère : Non
Élément (pour les moroïs) : /
175*280



Caractère & Physique

Des airs doux comme la mer mais pourtant bien dangereuse, je suis un gouffre, une tempête qui s’abat sans prévenir sur ses pauvres victimes. Solitaire comme un loup et tout aussi sauvage qu’eux, ce sont des aspects de ma vie d’antan que je n’ai pas perdu. Je suis calme auprès de la nature, violente avec l’humanité. Je me joue de vous tels des pions et vous tombez tous dans le piège. N’espérez pas appartenir à mon cercle, je n’en possède pas, aucun ami, aucune famille, seulement moi et mon esprit dérangé. Je ne connais pas la compassion, je ne connais pas les émotions. Le monde a fait de moi un être insensible dès mon humanité, vous devez vous imaginer ce que ça doit donner une fois transformée en monstre. Mes parents strigoïs ont tenté de me sociabiliser mais n’y sont pas parvenus, oh je n’ai pas de problème à discuter et me rapprocher de vous, mais tout sera faux, hypocrite, calculé. Finalement je vis dans un monde où le réel est difficile à percevoir. Je suis obsédée par la douleur physique, celle des autres mais surtout la mienne. J’ai compris que le sang était la seule chose qui m’aidait à faire la différence entre ce monde illusoire dans lequel nous vivons tous et la véritable vie. Certains disent que je suis une philosophe par ma manière d'être et de parler, d’autres disent que je suis une hippie à cause de mon look, en réalité je ne suis aucun et les deux à la fois. C’est ce qui est intéressant dans ce monde, on peut choisir entre être ce que l’on veut et ne rien être.

Ce que l’on remarque en premier chez moi, ce sont mes cheveux, une vraie tignasse de lion. De longues boucles sombres qui descendent sous ma poitrine, je vous déconseille fortement d’y plonger la main dedans, vous risqueriez de ne pas la récupérer. Ce que l’on remarque ensuite, ce sont mes yeux bleus. Ils sont déstabilisants pas vrai ? Et encore vous ne les avez pas vu à l’œuvre. Puis il y a aussi tout le reste, de fines lèvres roses, une petite poitrine, peut-être un peu trop, un corps légèrement maigre selon certains, mais quoi que j’y fasse, ce corps restera éternellement bloqué à cette forme. On me dit belle. On me dit jeune. On me dit rebelle. Je suis un esprit d’adulte bloqué dans un corps de jeune. Mon corps est ce qu’il y a de plus traître chez moi. On me croit innocente alors que je ne le suis pas. On me croit chaleureuse alors que je suis manipulatrice. Un corps en pleine forme qui ne représente pas la réalité, car s’il n’y avait pas la guérison de strigoï, il y aurait bien des cicatrices sur mon corps. Au moins je peux recommencer, encore et encore.



Histoire

« Faites moi de la place, juste un peu de place pour ne pas qu'on m'efface. »

J’ai entendu dire que beaucoup d’habitants de Missoula détiennent un lourd passif, le mien ne devrait pas tellement vous choquer dans ce cas, juste un de plus parmi tant d’autres. Nous devions être quatre dans la famille Fisher, mais notre père a décidé que nous serions trois en nous abandonnant. En réalité nous avons été deux, car on ne pouvait pas vraiment considérer cette droguée de catin comme une véritable mère. Au final il n’y avait que mon frère et moi, mais ce serait difficile de vous parler de lui alors que je n’ai que peu de souvenirs de mon enfance. Je me souviens qu’il était étrange mais aimant, protecteur avec moi, emmerdeur également. Je ne pourrais pas vous en dire plus, le reste est bien trop vague, j’ai simplement gardé son visage d’enfant en mémoire et ce bracelet autour du poignet qu’il m’avait offert à mon anniversaire.

« Je ne suis pas tranquille, il faut que je m'éclipse ou alors, accuser les coups ou dehors. Il faudra que je cours, tous les jours. Faudra-t-il que je cours, jusqu'au bout ? »

Je me suis retrouvée toute seule à errer en pleine rue. Pourquoi ? Parce que ma très chère mère a eu la bonne idée de m’emmener avec elle chercher sa drogue plutôt que de faire un détour par la maison pour me déposer auprès de Daniel. Elle était longue, alors je suis allée jouer avec un ballon qui traînait un peu plus loin. Une demi-heure plus tard elle a quitté la maison, complètement défoncée pour prendre la voiture, m’oubliant complètement sur le trottoir, remarquez ce n'était peut-être pas plus mal pour de ne pas monter dans cette voiture. Il n’empêche que je lui ai couru après de longues minutes, mais jamais elle n’a jeté un regard dans son rétroviseur et elle a disparu de mon champ. Voilà comment je me suis retrouvée une nuit d’hiver toute seule en pleine rue, d’autant que son dealeur n’habitait pas près de chez nous et que je ne connaissais pas le chemin.

Je suis alors devenue une enfant sauvage, me réfugiant dans la forêt, vivant au rythme des animaux, avec eux, contre eux, il fallait bien se nourrir. Je les ai observé, analysé, puis j’ai répété, m’éduquant à travers eux, imitant leur façon de faire. J’étais peut-être un peu trop maigre à cette époque, mais je survivais et la nature me plaisait. Puis ils me sont tombés dessus. Pas des strigoïs, eux arrivent bien plus tard dans mon histoire. Non, c’était des hommes, des chasseurs. Une balle perdue a traversé ma poitrine et je me suis écroulée, mais ce qui était étrange, c’est que la blessure ne me faisait pas vraiment mal, j’aimais cette douleur. Je crois avoir dormi pendant plus de vingt-quatre heures, en tous cas à mon réveil je n’étais plus dans la forêt, j’étais propre et avais des vêtements neufs sur le dos.

Le chasseur qui m’a blessé s’est excusé et c’est sa femme qui m’a soigné, apparemment infirmière. Ils m’ont gardé auprès d’eux quelques jours, le temps que j’aille mieux, que mon corps fragile se soigne, puis ils m’ont dit qu’ils devaient me ramener chez moi, que ma famille devait probablement s’inquiéter. Quelle famille ? Mon père m’a abandonné, ma mère m’a oublié, je ne veux pas retourner là-bas, il n’y a que Daniel que je veux revoir mais je me dis qu’il a probablement dû partir lui aussi. Alors je suis restée silencieuse, feignant de ne pas me souvenir de ma famille et puisque personne ne me cherchait, j’ai fini dans un orphelinat.

« Je n'ai plus de souffle, je veux que l'on m'écoute, plus de doute, pour m'en sortir je dois tenir et construire mon futur, partir la conquête d'une vie moins dure. »

J’ai rapidement été accueillie dans une famille. Je ne sais pas pourquoi moi alors qu’il y a des filles qui attendent depuis bien plus longtemps, mais je l’ai accepté sans rien dire. Je ne les aimais pas particulièrement, une famille de religieux, un peu trop fanatiques, ça ne m’étonnerait pas qu’ils appartiennent à une secte. Néanmoins ils me logeaient, me nourrissaient et me donnaient des vêtements, alors je me taisais. C’est ce qu’a été ma vie durant de longues années, le silence. Je ne me considérais pas comme un membre de la famille et lorsque je me suis rebellée contre leurs croyances, tout a dérapé. Je n’avais personne à qui parler, personne à qui me confier, ils me traitaient désormais comme une moins que rien et je n’avais pas le droit de me plaindre à cause de "tout ce qu’ils font pour moi".

« Je voudrais m'arrêter, je peux plus respirer dans ce monde parmi vous. »

Le silence est devenu mon pire ennemi et l’automutilation mon meilleur ami. Ça a commencé par de simples coupures, des ciseaux, ma peau, mon sang. M’infliger ces blessures était comme pouvoir enfin m’exprimer, crier mon mal être, ma haine et mon dégoût. Me faire saigner ne me faisait pas mal, au contraire, ça me procurait un bien fou, tels les effets d’une drogue et c'est d'ailleurs rapidement devenu une addiction. Je le faisais de plus en plus, passant de toutes les semaines à tous les jours puis plusieurs fois par jours. J’avais besoin de ma dose, besoin de m’apaiser l’esprit. Les outils aussi ont variés, ciseaux, cutters, brûlures, morsures, rien ne m’arrêtait. A partir de ce moment-là je n’avais plus besoin des autres, me mutiler était devenu mon exutoire et l’est resté jusqu’à présent.

Ma vie a basculé lorsque ce couple s’est réfugié à la maison. Mes parents adoptifs pensaient en faire de nouveaux adeptes, mais il s’est avéré qu’ils sont tombés sur des montres. J’ai regardé ce couple les tuer au moment du repas, j’étais censée être la prochaine, mais lorsque je me suis rapprochée de mon pseudo père pour l’achever moi-même à coups de couteau dans l’estomac, les monstres ont ri et ont voulu faire de moi leur fille. Je ne voulais pas changer encore une fois de parents, mais ils m’ont dit que cette fois, tout serait différent, que mon âme serait libérée et que mes problèmes disparaîtraient. Alors je les ai laissais faire, qu’avais-je à y perdre de toute façon ? Ils m’ont tout appris, mes forces et faiblesses, comment me nourrir, comment survivre. Ils n’ont pas remarqué à quel point j’étais insensible, à quel point ces sourires étaient faux, à quel point ces moments d'affection ne représentaient rien pour moi. Ils ne savaient pas lorsqu’ils m’ont transformé, que j’avais déjà barricadé mon cœur depuis trop longtemps pour ressentir à nouveau.

Je les ai tués lorsque je n’avais plus besoin d’eux, un pieu dans le cœur de cette troisième et dernière mère et le soleil brûlant la peau de ce dernier père enfermé dans un cachot au toit ouvrant. J’ai ensuite recherché mon frère, je pouvais enfin le faire mais j’ai entendu dire qu’il avait été enfermé dans un hôpital psychiatrique. Alors j’y suis allée pour le sortir de là, mais c’était trop tard, tout avait brûlé et il ne restait aucun survivant. Je ne pourrais jamais revoir Daniel. Il n’y a que pour mon frère que j’ai ressenti, que j’ai aimé, que j’ai pleuré.

J’ai continué à parcourir le monde, apprenant la vie par moi-même, continuant cette automutilation qui est toujours la seule chose à me faire du bien. Je ne garde aucune marque plus de vingt-quatre heures, aucune cicatrice, me permettant de recommencer encore et encore sans que personne n’y fasse attention. Qui le remarquerait de toute façon ? C’est un rituel toujours aussi répétitif dans ma vie malgré les siècles écoulés, la seule différence est que je me contente de l’argent et du feu puisque ce sont les seules choses capables de réellement me blesser. Je me frappe pour chaque mort que je provoque. Je me frappe pour chaque homme que j’autorise à me toucher. Je me frappe pour chaque fois où j’ai envie d’aimer, envie de parler, envie d’arrêter et pour chaque personne qui aimerait se venger.

Je ne laisse pas mes ennemis survivre ni même les innocents. Je joue de mon apparence jeune et innocente pour manipuler tous vos esprits et en faire ce que je veux. Je tue toujours pour une raison, mais il est bien facile d’en trouver une à chaque meurtre. Le monde aimerait savoir qui est réellement Kahlan Fisher, mais je suis inaccessible, inexpressive et inapprochable. Je n’ai pas d’amis, je ne sais pas ce que ça représente et je n’en ai pas besoin. Il n’y a que moi, mon esprit et mon corps. Je n’ai pas besoin d’autres compagnies que mes propres armes. Vous voulez connaître un avantage à l’automutilation ? Car oui, il y en a un et c’est de ne rien ressentir lorsque vos ennemis vous attaquent. On est tellement habitué à cette souffrance physique qu’elle ne nous atteint plus, elle devient même bienfaisante. Finalement la seule manière de me détruire serait de vous en prendre à mon esprit.



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