I hate being alone

16/05/2017

I hate being alone

Alec & Kyara

Depuis combien de temps suis-je ici ? Cloitrée dans le noir, allongée dans ce vieux matelas à attendre la mort. Tu es en train de me tuer mon frère… Par moment il m’arrive d’avoir un élan d’énergie, me relever et me défouler contre les murs, puisque c’est tout ce qu’il y a ici. Evidemment Alec a pris soin de ne rien laisser traîner, il connaît mes habitudes, mes tentatives suicidaires et jamais il n’aurait pris le risque de laisser un miroir, un lacet ou même un clou. Alors ma seule façon de le pousser à craquer, c’est de ne pas me nourrir et moi qui n’avais déjà que la peau sur les os, je me suis dit que ça allait rapidement l’inquiéter. Pourtant il n’a toujours pas craqué et moi je suis en train de devenir folle.

- Alec... Alec je t’en prie ouvre-moi, j’ai besoin de revoir un peu de lumière.

Je suis en sueur avec à peine un tee-shirt par-dessus mes sous-vêtements. Par moment je meurs de froid, d’autres moments je meurs de chaud. J’ai juste envie que tout s’arrête ou que tout redevienne comme avant. La seule chose qu’il y a de bien dans mon état, c’est que par moment il m’arrive de les oublier, ces fantômes qui m’accompagnent depuis que John m’a tué. Mais seulement par moment. Et en ce moment Declan est assis au fond de la pièce à me regarder, comme s’il voulait prendre soin de moi, comme s’il s’inquiétait lui aussi.

- Aide-moi...

« Tu sais que c’est pour ton bien Ky', je suis d’accord avec ton frère. »

- Va te faire foutre Dec ! Allez vous faire voir tous les deux !

Et la nausée revient, et je me mets à vomir dans le saut mis là à cet effet. Je n’en peux plus de vomir. Je n’ai plus rien à vomir Alec, si ce n’est mes organes et mes os. Je dois faire peur à voir comme ça, une pauvre junkie squelettique. Finalement heureusement qu’il n’y a pas de miroir autrement j’aurais peur de mon propre reflet. Et une fois que la nausée est passée, c’est une nouvelle sorte de crise qui la remplace. Je me mets à gratter mes bras là où se trouve mes marques de piqûres, et je gratte comme s’il y avait tout un tas de bêtes sur moi, comme s’il fallait que je retire quelque chose. Je gratte à m’en ouvrir la peau, jusqu’à finalement m’écrouler d’épuisement.

Mon corps tremble comme une feuille lorsque je me réveille. J’ai si froid maintenant, j’ai l’impression d’avoir perdu au moins vingt degré mais j’ai l’impression que le moindre tissu en contact avec ma peau me brûlera. Je continue de trembler, recroquevillée sur ce lit. Et je pleure. J’ai juste envie que tout s’arrête.

- ALEC !

Je ne sais même pas comment je trouve la force de crier son prénom. J’ai envie de me relever et de frapper à la porte, je m’imagine même le faire pendant un instant mais je n’en ai tout simplement pas la force. Je ne suis même pas sûre que mes jambes réussissent à supporter le poids de mon corps, et pourtant il n’y a plus grand-chose à porter.

- Alec s’il te plaît, me laisse pas ici toute seule...

J’ai besoin de toi mon jumeau. J’ai besoin que tu me sortes de là. S’il te plaît sors-moi de cet endroit.

- Je suis désolée Alec... je suis désolée...

Au fond je ne sais même pas pourquoi je m’excuse, peut-être de l’avoir poussé à bout pour en arriver là, de ne pas être une bonne sœur, de tout ce que vous voudrez. Pardonne-moi pour tout Alec, mais ne m’abandonne pas dans ce taudis. Ne me laisse pas pleurer et avoir mal toute seule. Je déteste être seule.

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16/05/2017

I hate being alone

Alec & Kyara

Depuis combien de temps sommes nous dans cette impasse, Kyara ? J'ai l'impression que ça fait des semaines, alors que je ne suis pas rentré depuis tant de temps que cela. Je t'ai laissé plusieurs jours tranquille, deux semaines en réalité, pour que tu puisses te remettre en selle toute seule. Je t'ai laissé de l'espace, tout en restant présent, mais je te voyais de plus en plus shootée et j'ai fini par craquer. Si tu restes dans cet état, tu vas te détruire, nous détruire tous les deux. Mais surtout, tu resteras faible face à nos nombreux ennemis, face à Astrid. Parce que maintenant que je suis revenu dans ta vie, je t'ai mis en danger et j'ai besoin que tu puisses te défendre, je ne peux pas te perdre toi aussi.

J'ai profité de ces deux semaines à l'hôtel pour ranger notre villa, m'assurant de réunir tous les objets dangereux ensemble, jetant les drogues. Oui oui, je sais, moi aussi j'ai pu être un consommateur occasionnel et cela aurait pu être tentant. Sauf qu'il y a plusieurs choses. Petit un, si je laisse ses choses dans la maison, Kyara les trouvera forcément, peu importe à quel point je pourrais bien les cacher. Petit deux, je suis assez certain que la qualité de ces machins puent et qu'on choppera une maladie avant de ressentir vraiment les effets des sachets. Petit trois, j'ai bien assez à gérer avec Astrid comme ça sans être également défoncé. Donc j'ai détruis les drogues, rassembler les objets dangereux et pour la suite, j'ai engagé quelqu'un pour faire le ménage. Ouais, je suis pas un homme d'intérieur, le ménage et moi, ça fait dix. Mais bon, la villa a été prête juste à temps.

Donc comme je disais, j'ai finalement cédé et ça fait maintenant trois jours que Kyara est enfermé dans sa chambre. En vrai, elle n'est pas enfermée, elle peut sortir mais je crois qu'elle fait sa rebelle et qu'elle refuse de sortir de là. Le premier jour, je suis venu avec un dose, calculée pour réduire le manque mais pas pour allonger la durée de son sevrage. Vu la quantité qu'elle prenait avant, j'avais peur qu'elle ne tienne pas si je la sevrais brutalement. Alors, ça fait vraiment deux jours qu'elle n'a plus rien. Et presque autant de temps que je suis derrière la porte. Je suis sorti trois fois pour chasser ou faire des achats, me retrouvant une seule fois face à Astrid que j'ai ignoré de mon mieux, résultat, je suis certainement dans la merde mais Kyara passera toujours la première.

J'ai passé le pas de la porte depuis une minute que je comprends que Kyara doit de nouveau être en période de crise. C'est dans l'ambiance de la maison. Je laisse retomber les armes que j'ai ramené sur le canapé, m'apprêtant à enlever ma veste quand j'entends Kyara crier. Je me fige avant d'avancer rapidement vers sa chambre. Je reconnais ce cri et il n'est pas totalement du au manque. En fait, j'ai l'impression de réentendre la petite fille que j'ai connu à l'orphelinat juste après la mort de nos parents, avant qu'on ne soit séparé, quand j'étais encore son pilier et qu'elle était mien, que nous n'étions que deux...

Je rentre dans sa chambre à temps pour l'entendre me dire qu'elle est désolée. Je sens mon cœur, cette organe que je sais être de pierre avec tout autre que ma jumelle, se serrer face à la situation. Elle est si frêle et elle me semble si brisée. Est-ce que je fais le bon choix ? Je suis moi-même tellement déglingué alors de quel droit est-ce que je me permets de penser que je fais le meilleur choix ? Je ne sais pas, je ne suis plus certain de mes choix. Mais en même temps, je ne peux juste pas la laisser dans cet état.

« Je suis là, Kyara, je ne te laisserais pas tomber. »

Je retire ma veste et mes chaussures, avant de m'approcher du lit de ma jumelle. Ma main parcourt son front et je sens sa fièvre et la moiteur de son corps. Je vois ses frissons et je sais que son corps en supporte déjà trop. J'embrasse doucement son front, murmurant contre celui-ci.

« Je reviens tout de suite ma jumelle. »

Je me retire, le temps de commencer à faire couler un bain tiède. De quoi faire baisser sa température sans pour autant la choquer face au froid qu'elle doit ressentir en cet instant. Une fois sur de la température, je fais demi-tour pour rejoindre Kyara, l'observant avec tendresse et inquiétude. Le fait qu'elle se retrouve avec juste des sous-vêtements et un tee-shirt me fait voir un peu plus à quel point elle a maigri. Et je déteste ça. Elle est la meilleure partie de moi-même et la voir ainsi... Je m'approche un peu plus, glissant mes bras sous son corps avant de la soulever, la serrant contre moi.

« Je t'amène prendre un bain, tu te sentiras mieux dedans, promis. »

Après tout, je suis déjà passé par là la première fois que j'ai perdu Callie, quand elle avait été transformé en strigoï. Moi aussi je m'étais perdu dans l'alcool, les drogues et même le sexe. Jusqu'à me réveiller au milieu d'orgies, ne me rappelant même plus mon prénom et puant le vomi. Et même comme ça, il m'a fallu un sacré électrochoc pour me réveiller. J'espère pouvoir être celui de Kyara. Je dépose ma sœur dans le baignoire qui commence à bien se remplir, m'accroupissant au bord de celle-ci pour pouvoir caresser sa joue et croiser son regard.

« Est-ce que c'est mieux, Kyara ? »

Je ne te ferais pas l'insulte de te demander si ça va, dis moi juste ce que je peux faire pour t'aider, sans que cela n'implique de te redonner de la drogue. Tu auras bientôt passé le plus dur ma jumelle...

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16/05/2017

I hate being alone

Alec & Kyara

Pourquoi les choses ont dérapées à ce point Alec ? On était bien avant d’arriver dans cette ville, juste tous les deux, on s’en sortait malgré notre lourd passé respectif. Puis on a eu la bonne idée de poser bagages à Missoula et tout a dérapé. Mes rencontres avec John, tes retrouvailles avec Callie, la mort de Declan, jusqu’à ce qu’on finisse par repousser les seules personnes qui offraient un peu de répit à nos vies. Qu’est-ce qui ne va pas chez nous Alec ? Par moment il m’arrive de me dire qu’on doit être maudit. Je t’en veux de m’avoir abandonné durant ces longs mois Alec. Je m’en veux de te faire traverser ça aujourd’hui. Pourquoi est-ce qu’on passe notre temps à se faire du mal ? Cette vie est merdique mais je t’ai promis de ne plus abandonner, pour toi. Alors sois là pour moi en échange.

Le sevrage est affreux, douloureux. J’ai juste envie d’une nouvelle dose pour calmer ces sensations, une toute petite dose… Mais je n’en aurais pas, je le sais, tu as veillé à ce qu’il ne reste plus rien dans la villa et ce n’est pas comme si j’avais la force d’aller en chercher ailleurs. Les larmes coulent sur mon visage et tu finis par entrer dans la chambre, par t’installer à côté de moi pour me dire que tu ne me laisseras pas tomber. Est-ce que c’est vrai Alec, ou juste une parole en l’air ? Dans la famille Mcdowell on a du mal à tenir nos promesses. Mes larmes cessent de couler quand tu t’approches de moi, ta présence me réconforte Alec, s’il te plaît ne t’en vas pas. Mais il dit qu’il revient tout de suite et je secoue la tête en espérant l’arrêter.

« Non, non reste avec moi ! Alec ! »

J’ai peur qu’il reparte encore. J’ai peur qu’il referme la porte et que je me retrouve seule avec mes démons à nouveau. Mais Alec revient assez vite et la panique retombe. Il finit par me sortir de là, de cette chambre que je n’ai pas quittée depuis trois longues journées. Ma tête se pose contre son torse et je n’ai pas envie qu’il me relâche, je me suis toujours sentie protégée dans ses bras. A quel moment suis-je devenu aussi pathétique Alec ? Avant je n’avais pas besoin d’être protégée, ou du moins je faisais en sorte de ne pas en avoir besoin. L’ancienne Kyara aurait pitié de celle que je suis devenue. Mon corps est déposé dans ce bain tiède qui me donne le frisson tout en me faisant du bien en même temps. Mes avant-bras ravagés par mes ongles picotent dans le bain mais je m’en moque, j’ai juste besoin que tu restes avec moi. Je relève mon regard dans celui d’Alec et je suis sûre que mes yeux doivent être rouge tellement ils me brûlent. Alec me demande si c’est mieux et je me contente d’acquiescer doucement, avant de sortir ma main de l’eau pour attraper la sienne.

« Alec… quand est-ce que ça ira mieux ? Je veux que le manque disparaisse… »

Tu as remarqué, je ne te demande pas de me donner une nouvelle dose cette fois, je te demande combien de jours il me restera à tenir avant d’aller mieux. On n’en a jamais vraiment parlé mais je suis que tu es déjà passé par là, je sais reconnaître un addicte, ancien ou nouveau. D’ailleurs tu as une nouvelle addiction Alec, je le sais, je le vois, mais c’est différent de la drogue… Et si je veux être celle qui te sauvera à l’avenir, il faut d’abord que je te laisse me sauver aujourd’hui. Est-ce qu’on passera notre temps à se sortir la tête de l’eau l’un et l’autre ? Ce n’est pas une vie Alec, mais fut un temps où tu m’avais promis que les choses iraient mieux… Alors il faut qu’on se batte jusqu’à ce que ça aille mieux. Il y a une nouvelle larme qui coule le long de ma joue, maudite larme que je suis incapable de contrôler.

« Je ne voulais pas te faire traverser ça, dis-moi que tu ne me détestes pas… »

Car tu es ma seule source de lumière Alec, la dernière source à ma vie et je ne veux pas gâcher ça à cause de ce que je suis devenue. S’il te plaît dis-moi qu’on a encore une chance d’être comme avant. Je veux oublier tout ce qu’il s’est passé, John, Declan, les drogues… J’aimerais tellement effacé tout ce qui est arrivé dans cette ville.

« Pardonne-moi Alec s’’il te plaît… »

A croire que je vais passer ma soirée à dire que je suis désolée. Peut-être est-ce une nouvelle étape du sevrage ? Aucune idée, je sais juste que j’ai besoin d’être rassurée, besoin de savoir que je n’ai pas brisé le lien entre mon jumeau et moi car il est tout ce qu’il me reste.

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16/05/2017

I hate being alone

Alec & Kyara

Je suis désolé ma jumelle de te faire affronter ça, mais je t'assure que ça ira bientôt mieux. Le plus dur est de trouver la volonté d'arrêter et j'ai l'impression que cette fois, tu l'as. Les symptômes physiques vont finir par disparaître, après ça ce sera à toi de te relever et je t'aiderais, si tu veux bien de moi dans cette épreuve. En tout cas, pour le moment, je ne te lâcherais pas. Je resterais à tes côtés le plus longtemps possible. En tout cas, le plus longtemps que tu pourras me supporter.

Je m'assois aux côtés de Kyara, sentant la chaleur de son front et la sueur sur son corps. Et je sais très bien qu'elle doit être envahie par des crampes également, douloureuse, harassantes. Alors, je préviens ma jumelle que je vais m'éloigner et je le fais. J'entends la supplique de Kyara qui me serre le cœur mais je ne fais pas demi-tour, sachant que j'agis au mieux pour elle et surtout que je ne partirais pas réellement. D'ailleurs, tu pourras remarquer que je ne me dirige pas vers la porte de la sortie, juste vers ta salle de bain. Je fais couler l'eau et je rejoins Kyara pour la rassurer et la soulever, l'amenant avec moi dans la salle d'eau. Je la plonge dans l'eau sans chercher à plus la déshabiller, mon but n'est pas de l'aider à se laver mais plutôt de la soulager de quelques désagréments. Et du coup, je m'accroupis à ses côtés en lui parlant, lui demandant si ça va mieux. Quand Kyara attrape ma main, je la serre doucement dans la mienne, ayant peur de serrer trop fort. Tu as l'air bien trop fragile ma sœur. Kyara parle et je lui adresse un léger sourire, levant ma deuxième main pour repousser quelques mèches de son visage.

« Bientôt, je te le promets. Le troisième jour est le plus difficile. Après, tu auras juste à tenir un peu plus et bientôt tu ne ressentiras plus le manque... »

Ca aussi, je te le promets, il faut juste que tu tiennes quelques heures de plus puis le plus dur sera derrière toi. Après, il te restera toujours à résister à cette addiction quand les épreuves de la vie se mettront sur ton chemin mais... Je sais que tu peux le faire. Je te connais. Quand tu as un objectif en tête, tu n'en démords pas, il faut juste que t'en sortir devienne ton objectif.

Distraitement, je laisse retomber ma main qui avait touché ses cheveux, me contenant de caresser de mon pouce sa main. Combien de temps encore avant que cette troisième journée ne touche à sa fin ? Ca je ne sais pas. Je me rappelle difficilement de ce que j'avais vécu. Je m'étais enfermé chez moi après avoir jeté toutes les drogues et l'alcool, m'allongeant dans mon lit et délirant à moitié à cause du sevrage alcoolique. Oui, pour moi, ça n'avait pas été les drogues le pire. Quoi que la drogue que j'avais trouvé maintenant était certainement devenue la pire.

Quand Kyara parle, je concentre de nouveau mon regard sur elle et je vois la larme qui coule le long de sa joue. J'ai envie de l'effacer, de remonter dans le temps et de l'empêcher de couleur sur sa joue. J'aimerais nous empêcher de venir dans cette ville. Kyara était déjà bien assez en difficulté avant que je ne l'amène ici, j'avais été idiot de la faire venir... Et je l'avais détruite un peu plus, la forçant à toucher le fond... Alors si je peux lui laisser un peu de fierté, je n'effacerais pas cette larme. Et pour moi, elle est la preuve de ton courage, ma jumelle...

« Tu n'as pas à me demander pardon, c'est plutôt à moi de le faire. »

Pour t'avoir entraîné ici. Pour t'avoir laissé tomber dans cette ville. Pour revenir mettre le désordre dans ta vie. Pour la menace que représente Astrid. Mais cette fois, je ne te laisserais plus tomber. Ca restera toi et moi, Kyara, et on ne nous séparera plus. Je me penche, déposant mon front contre celui de mon âme jumelle, ma main serrant toujours la sienne.

« Je ne te détesterais jamais Kyara, tout comme je ne t'abandonnerais plus. Je te le jure. Tu vas être coincé avec ton chieur de frère un bon bout de temps. »

Enfin, jusqu'à ce que notre chasse ou Astrid ne finisse par me tuer. Parce que soyons honnête, quand notre corps ne suivra plus le rythme, je ne suis pas certain qu'on pourra vraiment se retirer de la chasse. Il y aura toujours du monde pour chercher à se venger et tenter de nous tuer. Surtout moi, puisque si tu te concentres sur les strigois, je n'ai jamais arrêté de tuer les strigoïs, les moroïs ou les dhampirs. Oui, je me traîne pas mal d'ennemis derrière moi et une cible dans le dos mais je ne compte pas les laisser gagner avant que tu ne sois en sécurité. Alors oui, je resterais avec toi aussi longtemps que je le pourrais.

« Dis-moi, où veux-tu aller dans le futur ? Quel pays veux-tu que nous visitions ? »

Après tout, ni Callie, ni Adrian ne nous retiennent encore. Donc quand j'aurais trouvé la force de régler le problème Astrid... Rien ne nous empêchera de visiter le monde. Maintenant, il faut juste que je trouve la force d'aller jusqu'au bout de mes gestes... La force de l'éliminer...

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