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 Une rencontre en cache toujours une autre

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Lucian O'Brien
Lucian O'Brien
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MessageSujet: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptySam 5 Aoû - 12:38

Une rencontre en cache toujours une autre
Owen & Lucian
Je trouve que la liberté me sied à merveille, depuis la mort d’Alistair plus rien n’est capable de me stopper, ou même seulement de me freiner. Alors certes il m’aura fallu une période pour dépasser ma frustration de ne pas l’avoir achevé moi-même, de ne pas lui avoir donné la fin qu’il méritait, mais Elisa m’a bien aidé à passer ce cap, surtout son corps. Désormais il n’y a rien que je n’ai à fuir, pas même ces petits soldats armés de jouets. Je tue, je joue, je peins, je bois à cette nouvelle vie, je prépare des plans, je les exécute, j’en prépare de nouveaux. Je suis sûr un cheminement qui est parfaitement sur sa lancée et qui n’est pas prêt de s’arrêter. J’ai même repris en main le Crisp Night, tuant toutes les personnes qui s’y étaient installées en croyant bon que cet endroit leur appartiendrait. Sauf qu’on ne vole pas le trône d’un roi, on peut à la limite le garder au chaud. Après ce délicieux massacre, je n’ai pas pu m’empêcher de prendre une photo du résultat et de l’envoyer à Elisa, avec un petit mot disant que si elle avait été là, j’aurais ravagé son corps avec tout autant de violence. Je vous épargnerais sa réponse, mais elle m’a plutôt faite sourire.

Maintenant que la salle du trône est en travaux, j’ai d’autres préoccupations qui réclament mon attention. Les rumeurs circulent vite à Missoula et un roi se doit de connaître tout ce qui pourrait menacer son royaume. Et bien j’ai découvert récemment qu’il y a quelque chose qui le menace, l’amant de ma chère Amaëlle, ou plutôt son cerveau. Oui, la rumeur stipule qu’un médaillon est capable de mener à une arme destructrice, une arme qui pourrait faire des ravages sur toute une espèce et je sais bien que je ne suis pas le seul à avoir entendu parler de cette affaire. Alors détrompez-vous, mon but n’est pas de m’emparer de cette arme pour l’utiliser, mais plutôt de la détruire. Franchement, où est l’amusement de détruire une espèce entière en claquant des doigts ? Non, chaque espèce me fait prendre mon pieds de différente façon et si je dois les massacrer, j’aime autant que ce soit de mes mains ou de mes crocs. J’aimerais autant éviter aussi que cette arme détruise ma propose espèce. Alors sache Amaëlle que tu t’es trouvé un allié dans cette guerre, mais à ta place je garderais un œil sur ce cher Lucas, car s’il continue d’inventer des choses aussi menaçantes je n’hésiterais pas à le tuer moi-même.

Je me sens d’autant plus concerné par cette histoire en apprenant que le médaillon en question appartenait depuis tout ce temps à Isallys. La pauvre ne l’a sans doute jamais su. Le problème c’est que si les os d’Isallys et de Celaïs sont toujours sur place, ce n’est pas le cas de ce collier. Quelqu’un l’a trouvé et ce quelqu’un pourrait bien être un ennemi. Le pire serait que ce médaillon se retrouve entre les mains de l’unité, étant donné leur amour pour tout ce qui est surnaturel. Oh évidemment je n’ai pas parlé de cette quête à Elisa, nous sommes peut-être restés en contact mais nous ne sommes pas si proches que ça et je n’ai toujours pas confiance en elle. J’ai rendez-vous avec un contact ce soir, quelqu’un qui pense savoir qui a ce médaillon en sa possession, il est temps de voir si je vais remercier ou tuer cette vieille connaissance.

- Bonsoir Gidéon, ça faisait un moment que je n’avais pas eu de tes nouvelles, moi qui pensais que tu avais pris la fuite.

- Pourquoi fuir ? J’ai juste quitté un boulot pour un autre, navré Lucian mais ton job était plus crevant et moins rentable.

- Mais je suis sûr qu’il était bien plus amusant !


Gidéon est un vieux strigoï, enfin pas aussi vieux que moi, mais beaucoup seraient d’accord pour dire qu’il a fait son temps. Il n’empêche que c’est un homme sage, surtout pour son espèce, et qu’il est une très bonne source d’informations. Oui Gidéon sait énormément de choses et si quelqu’un peut bien être au courant d’où se trouve ce médaillon ça ne peut être que lui. Un grand sourire s’affiche sur mon visage, généralement c’est toujours un plaisir de faire affaire avec cet homme.

- Rassure-toi, je ne suis pas venu te réengager, j’ai juste besoin d’une information.

- Je sais ce que tu veux, mais toi, qu’as-tu à m’offrir en retour ?

- Le sauvetage de notre espèce ? Ce serait tout de même dommage de mourir si jeune.


D’accord je fais dans la plaisanterie et visiblement Gidéon n’a pas le même humour que moi. Sauf que la conversation ne se poursuit pas davantage parce que nous avons tous les deux repérer la présence d’un intrus. Tiens tiens, on dirait que l’un de nous deux a été suivi. Qui peut donc bien être notre petite fouine ? Gidéon et moi continuons de nous observer en silence, puis l’instant suivant, je fais tomber l’humain de là où il était perché pour nous espionner et quelle surprise quand j’aperçois son visage.

- Tiens tiens, si ce n’est pas ce cher Owen Parker, que viens-tu donc bien faire ici ? Si tu cherches ta sœur je tiens à t’annoncer qu’il y a un certain temps qu’elle ne se cache plus dans mon lit.

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Owen Parker
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MessageSujet: Re: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptyMer 9 Aoû - 23:26

Une rencontre en cache toujours une autre
Lucian & Owen

Où es-tu passé, Elisa ? Ne me fais pas croire qu’après toutes ses semaines tu n’as pas pu te procurer un téléphone pour me contacter, je ne le croirais pas. Alors quoi ? Tu as décidé de tenir parole et de t’éloigner avant d’être détruite avec moi ? Eh bien, je devrais te féliciter, soeurette, tu as fais le bon choix. Pour toi, pas forcément pour moi. Parce que sans toi pour me pousser à prendre le chemin, il n’y aura rien d’étonnant à ce que je dépasse les limites que nous nous étions fixés. Il y a une chose qui m’a toujours différencié de toi, Elisa. Tu as une morale. Tu as une idée de qui est bon, qui est méchant. Dans mon monde, il y a des chasseurs et des proies. Je respecte les strigoïs parce qu’ils sont des chasseurs. Je traquais les moroïs car ils étaient des proies. Mais tout change, aujourd’hui encore, tout va changer.

Je me cache derrière un pilier, entendant d’autres gardes passés devant moi. J’ai bien du mal à croire ce que j’ai entendu auparavant. Des hommes prêts à sacrifier toutes les espèces pour "purger" Missoula, mais putain on va aller jusqu’où ? Détruire une ville ? Avec un gaz ? Y a-t-il une méthode plus lâche encore que celle-ci ? Je préfère d’ailleurs ne pas avoir de réponses, même à moi, ça pourrait me foutre froid dans le dos. Je jette un coup d’œil et reprends mon chemin, quittant la base et prenant mon 4x4. Je m’assure bien que le GPS de celui-ci soit désactivé, avant de foncer, un coup d’œil sur ma montre, il me reste quatre heures trente avant la fin du compte à rebours, s’ils ne se décident pas à le lancer plus tôt, décidant de sacrifier leurs unités sur place… Non, espérons qu’ils aient encore une once de solidarité pour leurs soldats. Quoi que, je n’ai pas confiance en l’humanité.

Je n’ai jamais été un sauveur, je n’ai même jamais eu l’âme d’un sauveur, alors pourquoi est-ce que je me retrouve embarqué là-dedans ? Je suis le GPS de mon PAD, espérant trouver la bombe et pouvoir la désactiver avant la fin du temps imparti. Sinon, je serais mort, tout comme les habitants de cette ville. Au moins, cela sera un bon moyen de ne plus être pourchassé par la moitié de sa population, j’imagine. Je croise des connards, en descendant de mon véhicule, qui souhaitent prendre ma caisse en me menaçant de leurs flingues. En voilà qui ne méritent pas d’être sauvés.

« Files tes clés et tu sais quoi ? Baisses ton froc, je suis certain que t’as rien entre les jambes, la chiffe-molle. »


Je jette un regard à l’abruti qui me parle, me pointant de son arme. T’es con mec, t’as juste oublié d’enlever le chien de sécurité de ton arme. Tu peux pas tirer. Vraiment con. Je m’avance vers lui, lui donnant un coup de poing dans l’estomac et je me fais attaquer par ses trois autres potes. Je me prends des coups, une douleur certaine dans la jambe gauche et un méchant coup de lame dans les côtes, mais rien à foutre. J’accueille la douleur, je la savoure. Elle est bonne conseillère, elle m’empêche de les découper en morceaux. A la place, je les assomme tous avant de poursuivre mon chemin. Je ne baisserais jamais plus mon froc, comme tu dis. Je ne suis plus dans ce camp et je n’y retournerais pas pour des connards.

Je me retrouve finalement devant le signal et je baisse le regard pour tomber sur une scène un peu… inhabituelle. Oui, je me suis retrouvé sur les toits mais c’est une habitude plutôt utile, la hauteur est un avantage. J’entends parler de la mort d’une espèce, surement celle des strigoïs et c’est tout ce que j’entends avant de tomber trois mètres plus bas, la réception est douloureuse, j’entends au moins un tendon de ma cheville claquer et la douleur est plus que cuisante. Mais elle est bénéfique, elle m’éclaircit l’esprit, me permet de me rendre compte de la situation. Plus que vingt-deux minutes…

« Lucian O’Brien, moi qui espérais ne plus jamais vous revoir… Et Gidéon Laforge. Parfait, quel chance. »


Je me remets debout, ne laissant aucun trait de mon expression changer. Un être humain normal se serait effondré en hurlant sous la douleur, se serait peut-être même évanoui, pas moi. La douleur atteint juste ce qu’il faut pour me laisser en équilibre sur la brèche, en funambule…

« En fait, je ne cherchais aucun de vous deux, sinon je vous aurais tué dès que je vous aurais repéré, je n’aurais pas pris le risque de lancer une conversation. Ce que je cherche, ça se trouve en dessous de vous. »


Oui, je suis plutôt en mauvaise posture, seul, presque totalement désarmé (oh je suis couvert d’armes mais face à eux ? Ils m’auraient fallu d’autres types d’armes, bien plus offensives que des simples lames ou flingues), face à deux vieux strigoïs. Alors espérons qu’ils en aient quelque chose à foutre de leur vie, parce que sinon, je suis déjà mort. Non pas que cela me dérange vraiment mais mourir aussi stupidement de la main d’un strigoï ? J’avais espéré un peu mieux. Une fin un peu plus… Sombre dirons nous. Une où j’embarque mon géniteur dans l’histoire.

« Si vous entendez un tic-tac, c’est normal, dans exactement vingt minutes et dix-neuf secondes, plus aucun de nous ne sera capable de tenir une conversation… »


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Lucian O'Brien
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MessageSujet: Re: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptyDim 20 Aoû - 13:05

Une rencontre en cache toujours une autre
Owen & Lucian
Sauver le monde n’a jamais fait partit de mes plans, néanmoins il faut bien que quelqu’un réagisse à la menace que nous impose le cher cerveau de ce Cooper. Je ne laisserais pas un parasite assassiner mon espèce ni aucune autre d’ailleurs, malgré mes adorables massacres je n’ai jamais été pour les génocides. Alors oui, si je veux avoir une ville sur laquelle gouverner, il faut bien qu’il me reste des sujets, il faudrait aussi que le roi reste de ce monde. Non mais franchement, à quel point ce Lucas est-il timbré pour créer une machine pareille ? Je veux bien qu’en certaines circonstances son cerveau puisse être intéressant mais là il nous met tous en situation périlleuse. Je n’aime vraiment pas ça.

Et toi Gidéon, en as-tu quelque chose à faire de la survie de notre espèce ? Il semblerait que tes intérêts personnels passent toujours avant le reste. Tu fais un bien bel égoïste mon ami, toujours à ne penser qu’à toi, mais après tout je l’avais déjà remarqué le jour où tu m’as lâché pour aller travailler ailleurs. Tu es décidément un bel emmerdeur, mais tu as de la chance que je t’apprécie assez pour ne pas te faire sauter la cervelle, quoi que, sait-on jamais avec moi, je suis d’humeur versatile ces derniers temps. Sauf qu’il semblerait que nous devions repousser les négociations à plus tard, étant donné qu’un petit curieux a décidé de s’inviter à la fête.

Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour dénicher l’humain du toit et le ramener en bas, non sans le blesser davantage. Tu saignes petit humain. Ton espèce est si fragile et dangereuse à la fois, c’est assez fascinant. Je le vois se relever malgré les dégâts infligés à son corps, un vrai dur à cuir, comme sa sœur on dirait. Qui sait, avec une poitrine accueillante et des fesses plus rebondies je t’aurais peut-être mieux accueillis toi aussi. Quoi que, si je me souviens bien lors de ma première rencontre avec ta sœur je la torturais avant de lui faire l’amour. Oui, on peut dire que cet événement fait partis des agréables souvenirs.

- Beaucoup espèrent ne pas me revoir mais ce ne serait pas correct de déserter son royaume trop longtemps.

Après tout il y a de valeureux sujets qui ne demandent qu’à recevoir des ordres. Tu penses être mal barré l’humain ? Tu as raison de le remarquer, au moins ça fait de toi un être un tant soit peu intelligent. Je parie que pas mal de membres de ton unité aurait cru pouvoir nous vaincre, après tout beaucoup d’entre eux se surestiment complètement. Je l’observe se remettre debout sans broncher, sans chercher à l’aider, me contentant d’écouter ce qu’il a à nous dire. Tiens finalement lui aussi se surestime, il n’est pas si différent que ça des autres tout compte fait. Quoi que, son arrogance lui fait gagner des points. Décidément tu ressembles beaucoup à ta sœur, probablement bien plus que tu ne l’imaginerais toi-même. Ainsi donc il y aurait une bombe dans les parages. Voilà qui devient embêtant, mais après tout s’il nous reste vingt minutes je dirais que nous avons le temps, pas toi l’humain ? Personnellement la présence de cette bombe m’arrange totalement.

- Vingt minutes tu dis ? Dis-moi Parker, en combien de temps penses-tu être capable de désamorcer cette bombe ?

J’espère que tu n’auras pas besoin de beaucoup de temps, parce que j’ai besoin de la menace imminente de cette bombe pour faire parler ce très cher Gidéon. Alors sans prévenir je m’empare d’un des flingues de l’humain chargé de balles d’argent et me retrouve dans le dos de Gidéon, l’arme pointé sur sa colonne vertébrale. Ainsi j’ai une vision à la fois des gestes de l’humain et de mon très cher camarade.

- Tu voulais une contrepartie Gidéon, là voilà. Donne-moi un nom et tu survivras à cette soirée. Tais-toi et je tue le seul humain capable de désamorcer cette bombe après t'avoir flanqué une balle dans la colonne vertébrale. En vingt minutes j’aurais largement de quoi déserter les lieux avant que tu ne sautes avec le reste de cet endroit.

Oh je sens bien Gidéon sortir les crocs, mais après tout je n’ai jamais été connu pour être honnête en affaires. Mon intérêt passera toujours avant celui des autres. Alors l’ami, es-tu décidé à me donner ce nom ou préfères-tu me tester ? Le temps passe et te rapproche d’une mort certaine. Quant à toi l’humain tu n’as vraiment pas intérêt de bouger avant que je ne t’en donne la permission.

- Fisher. Daniel Fisher.

- J’espère pour toi que ce nom est correct, autrement on sait tous les deux que je saurais aisément te retrouver.


Et sur ce moment de tentation, je libère Gidéon de la menace de cette arme et le laisse disparaître, ce qu’il n’hésite pas à faire dès la première seconde où la menace ne pèse plus sur lui. On dirait qu’on se retrouve en tête à tête Parker. Il est temps de sauver le monde, encore une fois. Sourire aux lèvres, je rends l’arme à l’humain en la lançant vers lui d’un geste souple, me moquant bien de la menace qu’il pourrait être pour moi.

- Alors l’humain, n’as-tu pas une bombe à désamorcer ?

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Owen Parker
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MessageSujet: Re: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptyVen 25 Aoû - 17:15

Une rencontre en cache toujours une autre
Lucian & Owen

Savoir reconnaître ses propres faiblesses n’est pas donné à tout le monde, la plupart des gens tentent d’y pallier, de les oblitérer, de les mettre au bord de leurs consciences. Je ne suis pas de ces gens. Dans chaque situation, je connais une route qui me permet d’utiliser au mieux mes capacités et je sais reconnaître sur quel faiblesse mon ennemi pourrait s’appuyer. C’est cette capacité d’analyse et d’adaptation qui m’a permis de rester en vie si longtemps, dans cette ville où la mort se trouve partout. Mais pour ce soir, je dois avouer que les inconvénients sont bien plus présents que les avantages, me voilà donc bien mal parti.

Je ne baisse ni les yeux, ni la garde. Ma sœur flirtait peut-être avec cet homme, je ne serais pas du genre à faire la même erreur, car cela en ait une. On ne peut faire confiance à aucun être dans ce monde, même pas à soi, alors à un vieil homme ? Ne dit-on pas que ce n’est pas aux vieux singes que l’on apprend à faire la grimace ? Chaque proverbe provient d’une vérité indiscutable après tout…

Puisqu’il semblerait que je dois parler, je me contente du strict minimum, de la politesse la plus élémentaire. Je ne suis pas là pour les éliminer, de toute façon je suis en bien mauvaise posture pour cela. Mais je ne ferais pas l’erreur de débutant qui serait de les provoquer. Comme je l’ai dis, je sais où se situe mes limites. La réponse de ce Lucian me fait grimacer une demi-seconde, quel arrogant. Prétentieux et vaniteux, mais peut-être à raison. Mais après tout, ce n’est plus mon problème, car si l’unité apprend mes actions de ce soir, je ne risque certainement pas d’être renvoyé à la chasse à l’homme de si tôt en tant que chasseur.

J’ai beau maintenant une conversation presque bateau, le sujet reste sérieux vu que je parle de la bombe. Et je ne lâche pas mes deux adversaires des yeux. Je ne vais pas faire l’erreur de croire que même pour une telle quête, je puisse y trouver des alliés. Il n’y a que des ennemis en ces lieux et de vagues connaissances hostiles. Lucian O’Brien rebondit sur mes mots, me demandant en combien de temps je peux désamorcer cette bombe. Me penses-t-il devin ? Quelle question idiote.

« Je ne peux pas prédire sans voir à quoi ressemble la bombe… Mais pas plus de cinq minutes, c’est assuré. »


Après tout, peu importe la complexité de cette bombe, les constituants seront toujours les mêmes, un détonateur, un explosif, une étincelle et des pièges. Il suffit juste que je comprenne le circuit, cela ne prendra pas longtemps. Mais encore faut-il que j’accède au lieu. Je m’apprête à reculer, sans leur tourner le dos, quand je sens le mouvement proche de moi et que je remarque directement la perte de poids du côté de ma hanche droite. Revolver.

Quand je relève les yeux vers le deuxième strigoï, j’ai la preuve que ces gens sont inconstants. Je ne laisse pas transparaître de peur, de colère ou d’inquiétude, parce que je n’en ressens pas. Comme je l’ai dis à Effy Hawkins, je connais ma mort et je ne la laisserais certainement pas se dérouler dans cette ruelle. Tout comme je ne tiens pas à sauver l’autre strigoï. Alors même si l’ancien amant de ma sœur me menace, je me contente de le vriller de mes prunelles sombres, impassible. Si tu penses pouvoir t’enfuir, tu te trompes totalement, quand à la bombe… Certes, elle explosera, créant certainement un petit rayon de destruction, mais de ce que j’ai compris, le principal de la bombe est sous forme de gaz. Après tout, ils testent un moyen de détruire l’espèce surnaturelle, quel intérêt de tuer des humains ? Oui, pour eux, si l’expérience est une réussite, ce sera un triomphe. Et si jamais c’est un échec et que tout le monde meurt, alors les humains morts seront juste des dommages collatéraux…

J’entends Gidéon Laforge parler une dernière fois avant que le dit Lucian ne tienne parole. Je note dans un coin de ma tête le nom de ce strigoï, ce n’est pas parce que je n’étais pas là pour mettre des bâtons dans les roues de Lucian à la base, que je vais me permettre de manquer de telles occasions dans le futur. Je récupère mon arme, continuant à sonder Lucian du regard. Son sourire serait presque plus malsain que celui de mon paternel. Bravo, tu t’inscris dans un tableau de score qui n’avait encore jamais été approché.

« Et vous, le strigoï, n’avez-vous pas un autre homme à retrouver ? »


Oui, mes paroles sont assez ambigües. Je pourrais autant parler d’un amant que de ce Fisher… Mais où est l’intérêt d’entretenir une telle conversation si je ne peux pas répliquer de temps en temps ? Je finis par reculer sans lâcher le strigoï des yeux jusqu’à la bouche d’égout qui était la seule à m’intéresser de base. Et dans le silence, même moi, je peux entendre le son d’une machine lancé, pas le tic tac d’une horloge, non, mais je dirais la mise sous pression du gaz tueur…

« Si vous tenez tant que cela à rester dans les parages, vous n’avez qu’à soulever la plaque. Autant que les muscles servent à quelque chose. »


Après tout, je ne suis pas frêle mais contre une bouche d’égout, je gagnerais avec quelques difficultés, contrairement à la force du strigoï. Enfin… Je ne suis pas contre qu’il parte non plus. Il est bien assez malsain comme cela pour que je me passe de sa compagnie pendant les vingt prochaines minutes.

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Lucian O'Brien
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MessageSujet: Re: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptyMer 8 Nov - 22:53

Une rencontre en cache toujours une autre
Owen & Lucian
Les humains sont décidément une espèce misérable, toujours à se croire au-dessus de tout et à vouloir jouer au plus fort. Oh je ne parle pas de ce Parker mais de l’unité à laquelle lui et sa sœur appartiennent, après tout n’est-ce pas eux qui ont placé cette bombe ? La question qu’il faut se poser en revanche est : pourquoi désobéit-il aux règles ? Décidément cette famille est bien plus intéressante que les autres de leur espèce, pour ça je veux bien leur accorder quelques points. Enfin même si cette bombe semble être une situation d’urgence, ça ne me pose pas de problème de retarder le désamorçage si je peux obtenir des réponses de Gidéon, et ces réponses je compte bien les avoir coûte que coûte. Ce qu’il y a de bien avec les membres de mon espèce, c’est que malgré notre vieil âge on veut continuer de vivre à tout prix. Gidéon veut vivre et c’est pour cette raison que la meilleure façon pour moi d’obtenir des réponses est de menacer sa vie.

Une fois de plus le grand Lucian O’Brien obtient ce qu’il demande. C’est si simple de gagner, à croire que depuis Alistair il n’y a plus aucun adversaire à la hauteur. J’hésite à éliminer Gidéon tout de suite ou lui laisser une seconde chance, mais après tout je suis un homme de parole, alors je finis par le libérer de ma prise et aussitôt fait, le voilà disparu des lieux. On dirait que je me trouve une fois de plus seul à seul avec un Parker, dommage que ce ne soit pas la sœur, je suis certain que j’aurais davantage préféré la suite. Allons humain, apprécies-tu si peu ma présence pour que tu veuilles déjà me voir déguerpir ? Je vois que l’accueil est bien différent dans la famille d’un sexe à un autre.

- Ce Fisher ne s’envolera pas, il peut bien attendre un peu.

Après tout ne serait-il pas déjà partit s’il savait qu’une menace pesait sur sa tête ? Ou peut-être est-il au courant mais n’a-t-il pas peur et dans ce cas il est d’autant plus digne d’intérêt. Dis-moi Parker, es-tu au courant de la menace qui pèse sur notre tête à tous ? De cette arme qui pourrait détruire une espèce toute entière en un claquement de doigts ? Tes patrons eux sont au courant puisqu’ils cherchent à mettre la main dessus pour éliminer mon espèce, mais toi, qu’en est-il ? Que voudrais-tu en faire si tu possédais entre les mains une telle arme ? Qu’est-ce que ta sœur voudrait en faire si elle l’avait ? Vous les Parker êtes fascinants mais pas digne de confiance.

- Qui me dit que tu ne profiterais pas que mes muscles soient occupés à autre chose que t’arracher la nuque pour tenter de me tuer ?

Rien, évidemment, même si tu me donnes ta parole, qui peut savoir si tu comptes la tenir à part toi ? On rentre tous deux silencieux à s'offrir ce petit duel de regards, puis finalement j’esquisse un nouveau sourire. Il n’y a pas à dire, j’apprécie ta petite famille.

- Je plaisante, je suis sûr que tu n’es pas aussi stupide pour tenter une approche pareille.

Et sur ces mots je soulève cette plaque en quelques secondes à peine, comme si je soulevais un simple carton pour le poser un peu plus loin. Et voilà humain, la voie est libre. Je le laisse passer en premier, le suivant de près, usant de mon ouïe fine pour lui indiquer la voie à suivre pour trouver l’emplacement exact de la bombe, autant ne pas perdre plus de temps. Je le regarde ensuite prêter toute son attention à la mécanique de cette bombe et si je ferais mieux de ne pas le déconcentrer, et bien disons que j’ai confiance en ma rapidité pour déguerpir des lieux assez vite s’il venait à échouer.

- Pendant qu’on y ait, et si tu m’expliquais pourquoi les mots "monstre" et "abomination" sont tatoués sur ta peau ?

Je vois le regard noir qu’il me porte. Surpris ? Allons, j’ai plus de huit cent années d’existence, ce serait tout de même un comble que je ne connaisse pas la plupart des langages après tout ce temps. Ne sois pas timide l’humain, j’adore écouter les histoires des autres, plus elles sont tragiques, plus je trouve une personne digne d’intérêt.

- Ou alors on peut aussi en parler après que tu aies désamorcé cette bombe, j’ai tout mon temps.

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Owen Parker
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MessageSujet: Re: Une rencontre en cache toujours une autre   Une rencontre en cache toujours une autre EmptyMer 22 Mai - 12:25

Une rencontre en cache toujours une autre
Lucian & Owen

Cette ville appartient aux morts. Je m'en suis déjà rendu compte depuis longtemps, même si l'unité pense pouvoir faire changer cela. Ils ont tellement tords. Cela fait longtemps que les morts règnent en ces lieux, ne craignant plus rien, ni personne. La preuve en est ce Lucian qui me fait tomber des hauteurs sans avoir peur de se faire voir. Parce qu'il sait qu'il peut tuer en toute impunité, même les autorités ne font plus attention au nombre si élevé de morts dans cette ville. Oui, Missoula est la ville des morts, et je me retrouve pendant un temps en présence de deux des meilleurs représentants de cette affirmation. Puis je ne garde que le meilleur, ou le pire, exemple. Lucian O'Brien.

N'est-ce pas étonnant que tu restes dans cette pièce, Lucian O'Brien ? J'aurais plutôt pensé que tu profiterais de la première occasion venue pour aller t'amuser avec d'autres affaires. Ou alors, tu aurais au moins tenté de me tuer. Après il est vrai que tu n'as jamais été ma proie donc je n'ai jamais tenté de deviner comment tu pouvais penser. A croire que je vais devoir revoir mes prévisions et apprendre à te connaître pour pouvoir t'éviter au mieux. Oui, cette phrase peut être étrange dis ainsi, mais tout chasseur saura en reconnaître la logique. Quand Lucian reprend la parole pour me dire que ce Daniel Fisher ne s'envolera pas, je ne fais que hausser les épaules. Soit, c'est à toi de mesurer les risques. Et si il s'envole réellement, prévenu par ton ami Gidéon, cela ne fera qu'arranger mes plans. Parce qu'après tout, tout ce qui peut te nuire ne peut que m'être profitable.

Je finis par me détourner de ce strigoï pour m'intéresser à cette bouche dégout. Hum, elle est assez large donc la plaque doit être assez lourde. Eh bien, puisque tu comptes m'embêter jusqu'au bout, rends-toi donc utile Lucian. A toi d'agir. Je l'invite à le faire et il prend la peine de faire une remarque totalement inutile. Tu nous confonds, ma soeur et moi, pourtant je pense avoir moins de poitrine qu'elle. Seul Elisa s'amuse à s'approcher autant de ses proies pour les achever. Si je voulais te tuer, Lucian, tu ne me verrais pas agir. Je le ferais sans prévenir, sans même m'approcher de toi. Parce que je sais reconnaître qui est le plus fort de nous deux, mais également le plus arrogant. Et je sais donc qu'être un sniper est la meilleure chance de t'atteindre, or j'en suis un. Je ne prends pas la peine de répondre à voix haute, mais mon haussement de sourcil doit répondre pour moi parce qu'il finit par sourire et par agir.

« Faites attention, j'entendrais presque un compliment à mon encontre. »

Je passe devant, de toute façon s'il voulait me tuer, je ne suis pas une distance suffisante pour réellement réagir. Et la mort ne m'a jamais fait peur, sans compter que je suis certain qu'il ne sera pas la raison de ma mort. Je m'accroupis et je saute directement dans le fond, je l'avais vu de là haut alors je sais qu'il n'est pas si haut que cela. Malgré tout, j'atterris sur ma cheville blessée, ce qui provoque une onde de souffrance dans tout mon corps que je ne prends pas la peine d'apprécier, en profitant juste pour éclaircir mes idées. On dirait que j'allais devoir travailler avec ce strigoï après tout. Et puis, il me fait gagner du temps à m'indiquer le lieu de la bombe. Nous arrivons finalement devant.

Je ne sais pas trop comment décrire le monstre qui me fait face. C'est quelque chose de tellement grand que je comprends qu'ils l'ont construit sur place, une fabrication artisanale qui a pris du temps. Ce qui me fait me demander comment cela a pu échapper aux gens aussi longtemps. Je vois une cuve où doit se trouver ce gaz meurtrier et un tuyau qui le relie aux canalisations de la ville. Voilà comment ils doivent vouloir toucher tout le monde. Après tout, à cette heure ci, presque tous les strigoïs sont en ville, et avec cette astuce, toute la ville sera touchée presque en même temps. Il y a ensuite un panneau de commande qui doit contenir le détonateur et sur lequel s'affiche un minuteur me laissant une dizaine de minutes. Plus que largement suffisant. Quant à... Ce qui interromps mes réflexions, ce sont les paroles de Lucian O'Brien, par réflexe, l'une de mes mains se porte sur mon visage, là où le mot monstre est tatoué contre ma tempe, quand à abomination, il apparaît sur mes bras découvert après que j'ai enlevé ma veste pour avoir toute latitude dans mon travail. Parler de ça plutôt que de l'arsenal qu'il peut voir sur moi maintenant que je me suis découvert... Je n'aime pas ça. Absolument pas ça. Seule Elisa était capable de lire tout comme moi ses mots. Et cela me convenait parfaitement. Voilà pourquoi je peux avoir envie d'éliminer un strigoï. Je fusille ce Lucian du regard qui a l'air de se mettre à l'aise pour écouter une histoire, tu rêves en couleur. Ma voix claque, sèche, ce qui est différent de mon impassibilité affichée plus tôt.

« Je pense que la signification de ses mots se passent d'histoire, après tout ils veulent tout dire de par leurs définitions. Quant au pourquoi... »

Je fais un pas vers lui pour affronter son regard sans ciller, le mien bien plus froid que jamais, bien plus sombre, bien plus brisé. Tu ne sais rien de ma vie, le strigoï. Et si Elisa ne t'en as pas parlé, j'entends bien que cela ne change pas.

« Je suis désolé, mais je ne suis pas ma sœur. Vous ne pourrez pas utiliser le sexe pour avoir les informations que vous désirez. Et vu que ni la mort, ni la torture ne me font réagir, on dirait que cela restera une histoire qui vous sera inconnu. »

Après un dernier regard, je me détourne finalement de lui pour m'intéresser de nouveau à la bombe. A nous deux petite chose, tu ne me résisteras pas.

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