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 Une folle soirée (à Nottingham)

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Amaëlle L. Cheverston
Amaëlle L. Cheverston
La dame des ombres
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MessageSujet: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyVen 19 Mai - 12:38

Une folle soirée
Amaëlle & Logan

Nottingham. Je n’y avais plus été depuis l’année 1987. Cela commençait à dater, et voilà que je reviens sur ses lieux, plus de quinze ans plus tard. Non accompagné et surtout, avec de la colère à revendre. Habituellement, c’est Emrys qui s’en va, mais qui me fend le cul avec son mantra sur le fait de prendre des distances pour mieux se retrouver, avec le fait qu’il a besoin d’espace, qu’il est un homme libre. Eh bien, tu as de la chance, chéri, cette fois, c’est moi, la femme, qui va te laisser tranquille. Mais ne t’attends pas à un retour tout doux. Ta petite princesse commence à devenir une femme, à avoir des courbes attirantes. Mais ne t’attends pas à ce qu’elle les garde, pas si tu ne commences pas à la nourrir correctement. Je veux bien que tu joues avec elle, avec ses sentiments. Mais il y a des limites. Vos bruits de baises toutes douces, je m’en passerais. Ces trémolos quand elle pense pouvoir atteindre le plaisir et toucher du doigt le désir, je m’en passerais également. Quand je reviendrais, je la détruirais. Mais pour le moment, je vous laisse ensemble. Sois heureux, mon chou, sois le. Tu pourras jouer de nouveau au petit couple. Mais ça sera sans le témoin. Et très peu longtemps, je crois que j’ai chatouillé trop souvent ta nouvelle chérie, elle commence à sentir la rébellion, je pense que tu auras le droit à de sympathiques surprises sans moi pour surveiller tes arrières.

Je passe la porte de la taverne, descendant les escaliers qui font la spécificité des lieux. Une seule entrée, une seule sortie, toutes les pièces se trouvent sous-terraines. C’est ce qui permet de garder la confidentialité de ce qui peut se passer dans une soirée sanglante… Un petit lieu sympathique, tenu en secret par un ami strigoï. Un allié qui ne s’étonnera pas si le sang coulera ce soir. De un qui encourage ce genre de soirée. A dire vrai, quand je l’ai prévu de mon arrivée, il y a juste eu un silence dans le combiné avant qu’il ne finisse par me dire qu’il organisait une soirée rouge. Un nom de code que tous les strigoïs du coin se doivent de connaître. Ce soir, tout le monde pourra se servir, tous les gens de la taverne seront des repas, tous remplaçables. Il n’a donc rien d’étonnant à ce que la taverne soit noir de monde, et surtout avec plusieurs groupes de strigoïs. Je les repère rapidement, ils provoquent toujours des picotements dans ma nuque, là où se trouve le reliquat de mon ancienne vie : mon tatouage de gardienne. Et ce soir, il doit bien y avoir une dizaine de strigoïs.

Je me dirige immédiatement vers le bar, ce soir, la fête commence avec de l’alcool, ensuite ça sera le sang et après… Nous verrons bien. Ce n’est pas comme si j’avais un quelconque planning à tenir ou une personne à retrouver. Je commande ma boisson auprès de la vermine devant moi, me retrouvant avec une bière brune. Je me retourne, sentant l’odeur du sang qui commence à saturer l’air et à exciter les plus jeunes strigoïs. Une excitation qui se propage et qui menace de déborder à chaque instant. J’en repère la source, tombant sur un congénère plus vieux que moi qui boit à la nuque d’une jeune femme. Ce congénère croise mon regard, se détache de sa proie et la laisse sans même chercher à cacher son délit ou à refermer un peu les blessures. J’observe sa proie plutôt que lui, elle ne survivra pas très longtemps, elle est devenue la friandise de la soirée.

« Je peux vous offrir quelque chose à boire ? »

Je tourne mon regard vers l’humain qui s’est adossé au bar, à mes côtés. Mignon, jeune. Inintéressant. Surtout avec son sourire arrogant. Tu n’as pas de raison de l’être, tu as à peine de quoi attirer une femme humaine alors une immortelle ? Tu es juste un joli petit steak qui est dans un emballage pas trop mal, c’est tout mon mignon.

« Non »
« Oh… Vraiment ? »
« Oui. »
« Tu n’es pas très causante. »

Et toi, tu causes trop ! Je fais l’erreur de tourner de nouveau mon regard vers lui, agacée par son assistance mais il continue à parler. Apparemment, il a cru que je l’encourageais par mon regard. Il m’énerve et le point de rupture, c’est la commande d’une boisson pour moi alors que je la lui ai refusée. Quand je reçois une autre bière, je l’observe pendant que sa voix devient un bruit de fond. Il y a aussi un autre homme qui fait ce genre de chose, se fichant de mon avis pour assoir le sien et pensant que je serais forcément d’accord avec lui. Vous, les mecs, êtes de plus en plus chiants. Alors je ne réfléchis plus, j’agis. Surtout quand il dépose sa main sur ma cuisse découverte par mon short en jean. J’attrape sa bière, que je casse contre le rebord du contour. Je me retrouve avec un tesson que j’enfonce tout aussi rapidement dans la gorge de l’humain, provoquant la fin de sa phrase dans un gargouillis… Intéressant. Et franchement bienvenue, ce silence de sa part ! Le flot de sang qui s’écoule de sa gorge est assez appétissant pour me faire envie mais c’est trop tard pour regretter mon geste. Je l’observe s’effondrer et j’entends les personnes aux alentours commencer à crier. Puis, la voix de mon ami le tenancier, qui parle à un micro, quelque part dans la pièce.

« La soirée rouge commence ! C’est offert par la maison, amusez-vous ! »

Et comme sur un signal, les gentils strigoïs prennent leurs attitudes un peu plus menaçantes et le sang commence à couler. A bien couler. Mais d’abord, je l’ai dis, il me manque l’alcool. Je me tourne vers l’humain barman, avec ses yeux écarquillés, et je le prends sous mon hypnose en lui demandant d’une voix veloutée de me donner une bouteille de son meilleur alcool et de ne pas chercher à s’enfuir. Autant garder sa nourriture au plus proche pour quand j’aurais faim. J’attrape la bouteille et quand je manque de me faire bousculer une dernière fois, je finis par me décider à bouger. J’enlève ma longue veste en cuir, la laissant du côté bar, puis je me mets debout sur le bar, la bouteille à la main. La vue est jolie par ici. Intéressante. Et je vois enfin mon ami le tenancier, que je salue d’un geste de la main avant de commencer à m’amuser. Je ne suis pas venu chercher le sang, juste la violence. Alors autant laisser les joueurs s’exciter entre eux en achevant les humains. Moi, je prends juste le temps d’attendre, en m’amusant sur ce bar, buvant et dansant. S’éclater, pas de problème. J’attends juste mes autres joueurs maintenant ! Allez, à vous de vous approcher, maintenant !

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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyVen 19 Mai - 13:43


Une folle soirée
Amaëlle & Logan

Ma vie de strigoï n’a pas beaucoup changé de l’ancienne, en dehors du fait que je n’ai plus de cancer et que je suis immortel. Sinon je reste le même, un type riche et arrogant qui aime draguer, s’amuser et surtout faire la fête. En fait si, il y a tout de même une chose qui a changé, forcément, c’est ma soif de sang. Je me contrôle étonnamment bien de manière générale, sauf quand il y a du sexe en jeu. L’excitation et le plaisir éveillent ma faim, une faim incontrôlable qui finit à chaque fois par tuer ma partenaire. J’aurais pu essayer de changer ça, mais finalement, c’était ce qui me plaisait, coucher puis tuer, alors très vite, je n’ai plus cherché à épargner personne, pas même les strigoïs.

Un camarade m’annonce une bonne nouvelle, soirée rouge ce soir, ça commençait à faire longtemps. Il me dit qu’il s’y rendra avec trois personnes, deux amis strigoïs et une humaine qui lui fait effet. Moi je ne compte inviter personne, c’est bien plus intéressant de se faire des connaissances sur place, d’autant qu’on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Dois-je m’habiller spécialement pour l’occasion ? Je pense qu’un débardeur blanc accompagné d’un jean et d’une veste en cuir noire suffira. Pourquoi du blanc ? Parce qu’à mes yeux c’est le meilleur code vestimentaire pour une soirée rouge.

J’ai embarqué ma guitare avec moi avant de me rendre à la taverne. Je m’installe sur un canapé autour d’une table et commande un whisky avant de me mettre à jouer. Il y a déjà foule ce soir et très vite plusieurs inconnus me rejoignent à ma table. Je n’ai pas retenu leurs noms, à quoi bon ? Les humains mourront et je ne reverrais probablement pas ces strigoïs. Je finis rapidement par laisser la guitare de côté pour profiter de cette humaine qui me fait les yeux doux. Les verres d’alcool se poursuivent, je joue toujours avec ma proie. L’odeur du sang commence à être bien présente pour nous les strigoïs, pourtant la soirée rouge n’a pas encore été déclenchée.

Mon charme semble avoir conquis mon casse-croûte, mais finalement mon regard se retrouve très vite attiré par cette femme qui vient d’arriver. Un bien joli morceau. Qui es-tu donc strigoï ? La main de l’humaine caressant mon torse ne parvient pas à me faire de nouveau attirer mon attention sur elle, non à la place mes yeux continuent de fixer cette jolie brune. Jolie et sauvage apparemment, voilà qui me plaît bien. Très vite la bagarre éclate, le sang coule et il y a un mort qui attire l’attention de tous. C’est le déclencheur. La soirée rouge est annoncée et tous se précipitent sur leurs proies. C’est à ce moment-là que j’accorde enfin de nouveau mon attention sur l’humaine qui panique et plonge mon regard dans le sien.

- Calme-toi, ne pleure pas, ne crie pas, laisse-toi juste porter par les précipices de la mort.

Crois-moi pour les avoir approché de près je sais qu’il ne sert à rien d’avoir peur. Je plante mes canines dans sa gorge, doucement, proprement, je ne tiens pas encore à me salir. Une fois vidée de son sang, je laisse son cadavre allongé sur la banquette tandis que je me lève de ma place pour la rejoindre elle. Je trouve la strigoï debout sur le comptoir en train de danser, bouteille en main, ce qui ne me fait qu’un peu plus la désirer.

- Une chance que tu aies été là pour inaugurer la soirée rouge, j’ai bien cru qu’elle ne commencerait jamais.

Oui c’est bien moi l’inconnu qui te parle et te tutoie. J’hésite entre la rejoindre sur ce comptoir ou attendre qu’elle redescende, parce qu’il faut dire que ce n’est pas très agréable de rester figé la tête autant levée, mais comme je n’ai pas spécialement envie de danser là-dessus, je décide plutôt d’attendre.

- Alors, es-tu venue pour boire, jouer ou bien tuer ?

Peut-être même les trois. Réfléchis bien à ta réponse, parce qu’en fonction de ce que tu es venue chercher ce soir, je pourrais bien être ton meilleur partenaire.


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Amaëlle L. Cheverston
Amaëlle L. Cheverston
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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptySam 20 Mai - 22:47

Une folle soirée
Amaëlle & Logan

NJ’ai toujours adoré l’ambiance de cette taverne, cette atmosphère lourde et ce mélange de différents désirs. Quelque soit notre désir, il peut être comblé dans ce lieu. Cela aide que le tenancier soit l’un de mes plus vieux amis. Bien qu’ami ne soit peut-être pas le bon mot à employer… J’entre dans la place, habillée d’un body noir, d’un short en jean et d’une veste en cuir. Je commande une bière brune, je sais que mon vieil ami a tendance à glisser quelques gouttes de sang dans celle-ci alors autant se mettre dans le thème !

Ce soir, on sent très bien que la frénésie est à deux doigts d’entrer. J’entends les cœurs qui battent, les rires qui deviendront bientôt des cris, les bruits de peau à peau, provoqués par des corps à corps ou des morsures. Je sens l’odeur du sang, de la sueur, du désir et de la peur. Et bientôt se mêlera l’odeur de la mort. Surement l’une des seuls qui puissent me paraître alléchante ce soir. Je croise quelques regards mais aucun digne d’intérêt. Celui qui m’intéresse le plus pour le moment, c’est le barman. Autant dire que le nouveau n’est pas très haut ! Tu me déçois mon ami, tu m’as habituée à mieux !

L’élément déclencheur est cet arrogant humain. Un homme qui n’est pas sans m’en rappeler un autre. Malheureusement pour lui, cette ressemblance ne va pas aller dans son sens aujourd’hui. Son sosie m’a particulièrement agacée et il n’arrange pas son cas. Alors excédée, je fais le geste qui précipite le tout, qui enclenche ce que d’autres attendaient avec impatience. Sois heureux, petit humain, ta mort aurait pu être bien plus douloureuse… J’aurais peut-être dû m’y attarder après tout ? Cela aurait été un bon moyen de passer mes nerfs. Ah, voilà que je commence à regretter…

Pour me changer les idées, je me tourne vers le barman et je le prends sous mon contrôle avant de lui demander une bouteille. Il est temps de se changer les idées ! A ta santé, Emrys. Et à celle de ta petite garce. Ce soir, le sang coulera pour vous, mais le jeu sera pour moi. J’ai laissé tombée toutes mes limites pour toi, mais ce soir, je compte repousser celle des autres et cela, ce sera uniquement pour moi. A moi de jouer et de m’amuser.

Je danse, je bois. Je profite et je prends le temps. Je les attends, ces mignons petits strigoïs. Certains sont plus vieux, d’autres plus jeunes. Il y a du danger dans l’air, ils pourraient me tuer et cette pensée m’amène à sourire encore plus. Me tuer ? Certains s’y essaient désespérément. Mais je ne mourrais pas ce soir, pas alors que j’ai encore tant de gens à aller faire chier. J’entends une voix qui me fait me retourner et baisser le regard sur un homme, un strigoï. Plus que mignon celui-là, par contre. Mais je ne sais pas si cette phrase d’accroche était la bonne. Chou, tu viens de te désavantager en une seconde. Je claque ma langue contre mon palais, amusée en mon fort intérieur mais ne montrant qu’une légère lassitude.

« Si tu t’ennuyais tant que cela, tu n’avais qu’à lancer le coup d’envoi toi-même. »


Il reprend la parole et cette fois, j’ancre mon regard dans le sien. Tenterais-tu de te proposer à être mon partenaire, ce soir, beau gosse ? Parce que je dois te prévenir, tu joues avec le feu. Mes attentes sont plutôt élevées, j’ai été habituée à un haut standing. Et tu as l’air d’être bien trop propre sur toi dans cette jolie tenue pour convenir. Mais qui sait, tu seras peut-être intéressant. Je m’accroupis sur le bar, mon regard toujours dans le sien et un sourire mutin aux lèvres.

« Qui a dit qu’il fallait se restreindre à un seul choix, mon joli ? Je suis venue m’amuser, de toutes les façons possibles. Mais je me demande, toi, de quel côté tu finiras la soirée. »


Je tends la main, donnant une légère caresse sur son menton, avant de me reculer avec un léger rire. Seras-tu mort à l’issu de cette soirée ? Feras-tu parti de mes joueurs ? De mes opposants ? Ou peut-être seras-tu mon partenaire ? J’adore cette incertitude, pas toi ? Elle promet une soirée riche en rebondissements. Qui sait comme tout cela se finira ! J’adore ça !

J’entends un bruissement qui me fait tourner la tête sur le côté, sans quitter ma position accroupie auprès de cet homme. Je vois une jeune femme, une jeune strigoï d’une petite dizaine d’années, qui tente d’attraper le barman. J’agrippe d’une main ferme son bras, qui était tendu pour attraper mon humain, et je plante mon ongle dans son bras, arrachant une grimace sur son joli visage.

« Vas jouer ailleurs, chérie, cet humain est déjà pris. »

« Tu n’as pas à me donner des ordres ! »

Sa voix raisonne comme celle d’une gosse de riche, insupportant, geignarde et criarde. J’ai l’impression de me revoir en tant que Dhampir. Franchement, ma jolie, tu ne sais pas reconnaître le danger quand il est devant toi. Mais tu sais quoi ? Ca me va ! Il était l’heure de lancer les hostilités après tout ! Autant inaugurer cette soirée jusqu’au bout ! Alors, alors…

« Je me demande, de quelle façon tu vas finir… »

« Quoi ? »

Je ne l’écoute plus, réfléchissant. Alors, alors… Tellement de possibilités, mais une seule finalité ! Et si on jouait, ma jolie ? J’attrape une chose dans ma veste que je passe autour du cou de la poupée blonde. Puis je la pousse fortement en arrière, en plein dans un groupe d’humains. Une petite secousse traverse la tanière quand la charge explosive autour de son cou détruit la tête de la jolie blonde et mutile quelques humains. Inauguration, inauguration… Tu es la première des strigoïs tuées, mais pas la dernière. Alors, chéri, veux-tu toujours jouer ? Pour savoir sa réponse, je me tourne vers lui, n’ayant toujours pas quittée ma position accroupie qui me met à quelques centimètres de son corps. Et je n’ai pas non plus quitté mon sourire, après tout, la soirée s’annonce de plus en plus intéressante.

« Alors, mon joli, es-tu prêt à vivre une nuit de folie ou tu préfères te retirer ? »


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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyMar 6 Juin - 13:14


Une folle soirée
Amaëlle & Logan

Ce soir on fait la fête. Ce soir on s’amuse et on fait couler le sang, ce ne serait après tout pas correct de se contenter de regarder lorsqu’on est convié à participer à une soirée rouge. Mais qu’attendent-ils donc pour donner le départ ? Il faut un premier mort, un qui le sera aux yeux de tous, mais visiblement les strigoïs semblent être patients puisqu’ils continuent d’attendre. Je lâche un soupire, c’est qu’à peu de choses près je m’ennuierais, mais cette femme vient changer les choses. C’est elle qui donne le lancement de la soirée rouge, enfin une qui se décide, c’est que je commençais à me demander si les autres avaient vraiment eu le message. Alors j’entame moi aussi mon premier meurtre, buvant au cou de cette femme, proprement, sans la faire souffrir. Cette humaine était juste mon repas, pas mon jouet, les prochains en revanche auront droit à bien pire.

Je me lève de ma place, laissant l’humaine, mes camarades et ma guitare de côté pour rejoindre la seule personne intrigante de cette soirée. Qui es-tu donc ma jolie ? Sache que je me ferais une joie de te découvrir, intellectuellement, physiquement, sous toutes les formes que tu désires. J’entame la conversation, attirant son attention, peut-être que j’aurais pu commencer avec une meilleure phrase d’accroche mais non, à quoi bon enjoliver les choses alors que la vérité suffit ? Sa réponse m’arrache un sourire, une femme piquante comme je les aime, tu es décidément la personne la plus intéressante de cette soirée.

- C’est vrai, j’aurais pu, mais je m’étais promis de découvrir qui aurait le cran de le faire pour passer la soirée en sa compagnie. Et c’est qu’une compagnie comme la tienne est plutôt idéale.

Si j’avais fait le coup d’envoi moi-même, ça aurait voulu dire que personne d’autre dans ce bar n’est suffisamment intrigant pour que je m’y intéresse, or toi tu l’es, alors souris ma jolie, car c’est le meilleur compliment que je pourrais te faire, du moins pour l’instant. Maintenant dis-moi, qu’es-tu venue faire ici exactement ? Que recherches-tu ? Certains sont là pour le sang, d’autres pour le sexe, d’autres encore juste pour regarder ceux qui jouent. Moi je suis là pour tout. Lorsque je lui pose la question, elle s’accroupit devant moi et m’offre un sourire de déesse avant de me répondre. Elle est là pour tout, voilà qui est parfait. Je savais qu’avec elle je dénicherais le gros lot, j’ai décidément bien fait d’attendre. Apparemment elle se pose aussi des questions à mon sujet, et bien beauté, tu le découvriras par toi-même au fil de la soirée.

- Lançons les paris dans ce cas. Je parie que je finirais du côté des vivants, avec toi, tous les deux couverts de sang, le leur évidemment, et probablement dans une chambre.

Oh je sais, elle pourrait décider de me trouer la cervelle pour être aussi arrogant, direct et sûr de moi, mais après tout, n’est-ce pas mieux de rester fidèle à soi-même ? Je ne vais pas jouer un rôle pour toi chérie, autant que tu saches tout de suite à qui tu as à faire. Elle a l’air plus amusée qu’en colère, peut-être que je lui plais bien tout compte fait. Elle s’éloigne de moi, son attention attirée par une toute autre personne, une strigoï qui veut prendre ses biens. Cette strigoï n’a pas toute sa tête sur les épaules, au sens propre du terme en fait, puisqu’elle explose. Voilà qui est bien cruelle comme mort, parfaite ! Un autre sourire se dessine sur mon visage, cette strigoï n’a décidément pas froid aux yeux. Est-elle au courant au moins qu’elle vient de déclencher la guerre avec notre propre espèce ? Je crois que oui en fait, elle sait parfaitement ce qu’elle est en train de faire.

Elle me pose une question, mais à peine a-t-elle terminé que la belle brune se fait encercler par des strigoïs, des camarades de la fille à papa visiblement, ou bien juste des gens qui n’apprécient pas qu’on tue les leurs. Une personne contre toutes les autres. Est-ce que je joue les suicidaires ou je choisis la voie de la survie ? Allons, je pense avoir toutes les bonnes raisons de penser que c’est elle qui va gagner, surtout si elle me compte à ses côtés. Je me racle la gorge alors qu’ils l’entourent, crocs à l’air, grognant leur mécontentement. Je pousse l’un d’entre eux pour rejoindre la belle brune au milieu avant de tous les dévisager.

- Et bien, quel bel attroupement. Tout ça rien que pour toi, j’en serais presque jaloux. J’espère que tu partages, car pour répondre à ta question, je suis foutrement prêt à vivre une nuit de folie.

Et pour te le prouver, je n’hésite pas à me jeter sur le gars qui a son arme braqué sur toi. Je sais qu’il aurait pu tirer à n’importe quel moment, probablement me tuer, mais j’aime le danger et de toute façon, j’ai été plus rapide que lui. Un premier mouvement me permet de lui briser la main et lui faire lâcher son arme, qui lorsqu’elle tombe au sol enclenche un tir dont la balle vient se loger dans le genou de l’un de ses camarades. Un deuxième mouvement me permet de lui retourner la tête à 150°, faisant bien craquer ses os mais ne le tuant pas encore. Il n’y a pas énormément de façon de tuer un strigoï, le feu, la tête ou le cœur. Autant continuer avec la tête. Je continue de lui faire faire un tour complet, et au moment où son visage est revenu en face de moi, je tire dessus avec suffisamment de force pour lui décrocher la tête de son corps. La seconde suivante, je la jette aux pieds des autres idiots.

- Alors, qui est le suivant ? Je peux vous prendre à plusieurs si vous n'aimez pas attendre.


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Amaëlle L. Cheverston
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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyVen 7 Juil - 16:15

Une folle soirée
Amaëlle & Logan

J’espère, mon ami le tenancier, que tu ne tiens pas beaucoup au gens qui sont présents dans ton bar car je leur prédis une fin assez sanglante. Enfin de toute façon, tu me connais, tu dois avoir pris tes précautions, tout du moins, je l’espère pour toi. Car ce soir, plus que jamais, j’ai besoin de me vider la tête en me couvrant de leur sang, et peut-être même de leurs entrailles si je suis de bonne humeur. Tu permets que je lance la soirée ? Cet homme l’avait mérité. Et puis, j’ai même été assez gentille pour ne pas le vider de son sang et ainsi, exciter un peu plus les foules, je te promets une soirée de folie, mon ami… Tel que je te connais, je parie que tu as refermé la seule issue de ce lieu, afin de ne pas amener trop tôt cette soirée vers une fin à l’extérieur… Il semblerait donc que tous les joueurs soient présents à la fête, mais je ne connais pas encore le rôle de chacun. Peut-être quelqu’un sera-t-il là pour ce démarquer ? Peut-être. Mais pour le moment, ça ne m’intéresse pas. Ce soir, je danse, je bois, je me nourris, je joue, je traque, je tue, je baiserais peut-être également. Mais ce n’est pas quelque chose d’indispensable.

On dirait qu’il y a un joli cœur qui se dévoue pour animer ma soirée. Alors, quel rôle tiendras-tu ? Pour le moment, tu présentes bien, mais qui sait combien de temps cette façade tiendra. Je compte bien pousser les gens, et moi-même, à montrer leurs pires vices ce soir. Alors, prêt à jouer ? Tu me félicites pour avoir démarré cette soirée, je te relance avec un sourire. Tu arrives à bien prendre cette remarque et à rebondir. Encore un bon point pour toi. Tu commences bien. Tu m’intrigues assez, en tout cas, pour que je m’arrête sur toi. Je m’accroupis, me mettant à sa hauteur, quand il me pose la question sur le pourquoi de ma présence. Pour le jeu et le vice sous toutes ses formes, chéri. Il reprend la parole et je ne peux pas m’empêcher d’être amusée à l’entente de son programme. A la fois si fougueux et si prévisible. Mais en même temps, assez tentant. Voyons donc ce que tu offriras comme distraction dans cette merveilleuse soirée.

« Une chambre ? Voyons, c’est si ordinaire comme destination, tu me déçois, toi qui partais si bien. Je te laisse réfléchir à une nouvelle destination, je réfléchirais à ton offre quand tu auras une réponse. »


Je lui lance un sourire amusé avant de voir mon attention se tourner vers cette strigoï écervelée qui convoite ma proie et mon dessert. Ne t’a-t-on jamais appris à reconnaître plus fort que toi ? Quel dommage… Ca sera ce qui marquera ta fin. Mais maintenant, la véritable question est : Comment rendre ta mort inoubliable et surtout utile ? Je crois que ton physique m’a donné une idée. Voici le plus beau collier que tu ne verras jamais. Dommage, tu ne seras pas enterrée avec. Je laisse un sourire ravi étirer mes lèvres quand je la vois mourir ainsi que deux autres humains, pendant que tous les regards se tournent ensuite dans sa direction. Et oui les garçons, tant qu’à venir dans ce genre de soirée, vous devriez savoir que n’est chasseur que celui qui est le plus fort. Et à chaque chasseur, il y en a un plus fort que lui. A vous de devenir des proies. Mes jolies proies. Mais si ce cher ami se décide à rester amusant, je peux concevoir de partager. Quoi, cela ne vous plait pas comme programme ? Dans ce cas, il ne fallait pas venir à une soirée rouge ! Maintenant… C’est l’heure de jouer !

Je me tourne vers mon nouveau partenaire, ravie de voir qu’un sourire étire ses lèvres. Mais c’est que tu deviens de plus en plus intéressant. Alors rendons donc cette soirée à notre hauteur, si tu es prêt à ainsi de jouer ! Soudainement, je me retrouve à devoir descendre du bar pour retrouver une demi-douzaine de joueurs avides de sang. Voyons, c’est que vous êtes drôlement pressé, auriez-vous un rencard ? Je suis désolée pour vous, mais vous risquez de ne jamais vous y rendre. Je vois réapparaître le joli minois, dont il faudra d’ailleurs que je pense à demander à son prénom, enfin s’il survit… Et avec lui, son flot de paroles qui amène un sourire à mes lèvres. Ce sourire qui s’agrandit quand je le vois entrer dans la danse. Étonnement, personne ne tente de m’attaquer pendant ce temps, alors j’en profite pour le regarder à l’œuvre. Hum… Joli corps et joli geste. On dirait que nous allons nous amuser. A sa phrase de provocations, je laisse un léger rire m’échapper et je lui réponds enfin.

« Je ne partage qu’avec les gens qui en valent la peine et ils sont peu nombreux… Mais tu en fais partie. Alors messieurs, vous avez entendus, il est l’heure d’entrer dans la danse. »

Je m’amuse à leur faire une légère courbette et quand je relève la tête, je vois un homme qui me fonce dessus avec un rictus mauvais. Cela te défigure, chéri, déjà que tu n’es pas très beau à l’origine… Je fais un pas de côté et j’attrape son bras, l’amenant à faire un demi-tour et à foncer, avec toute la force de son élan, sur ses deux amis qui se tenaient prêts à le suivre. Hey….

« Strike ! Ah j’adore ! On recommence les mecs ? »


Visiblement non. Quelle bande de mauvais joueurs. Ah tiens, j’ai renversé un peu d’alcool sur ma main, avec tout ça. Je suçote un peu ma peau avant de me retrouver entourée de nouveau. Rha, les mecs, vous me décevez, j’aurais pensé que vous utiliseriez une nouvelle tactique ! D’un coup de pied circulaire, je rejette deux hommes, laissant le dernier s’approcher de moi. A la dernière seconde, je plonge ma main dans son torse, arrachant son cœur sous son expression de surprise. Il tombe sur le sol, mort avant de toucher le plancher et je me retrouve avec un cœur à la main, que je fais d’ailleurs passer dans mon autre main. Je me tourne vers le joli cœur, voyant qu’il n’a pas encore une égratignure, bien joué d’ailleurs pour ça !

« Tiens joli cœur, ça t’intéresse comme présent ? Hum pas mauvais… »


Tout en lui tendant le cœur de ma main droite, j’apporte le dos de ma main gauche à ma bouche, y goûtant le mélange de sang et d’alcool. Et même si le sang de strigoï n’est pas ma préférence, je dois avouer que le mélange n’est pas mauvais. Tiens donc, on dirait qu’on vient d’ouvrir un nouvel univers de jeu, qu’en dis-tu, partenaire ?


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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyVen 4 Aoû - 15:14


Une folle soirée
Amaëlle & Logan

Oh toi tu me plais bien, belle demoiselle, tu as un corps de rêve et un caractère de feu, le genre de femme que je sais pleinement apprécier. L’objectif maintenant c’est te faire voir autant d’intérêt en moi que je n’en vois en toi, et en général je suis plutôt doué dans ce domaine. Je ne cherche pas à charmer selon les règles, je ne cherche pas à jouer les imposteurs, je suis direct, franc jeu, à toi d’apprécier le personnage ou de m’envoyer boulet. Pour l’instant il semblerait que j’ai mes chances, mais si tu veux jouer les compliquées. Tu peux me mettre au défi darling, crois-moi je saurais tous les relever, alors laisse-moi entrer dans la danse que je te prouve mes capacités. Sa provocation m’amuse, tu penses qu’une chambre est une destination ordinaire, mais c’est parce que tu n’as connu que des hommes ordinaires dans une chambre. Tu n’apprécies pas ce lieu à sa juste valeur, mais soit, crois-moi je peux te trouver mille et une destination pour partager ce genre de moment avec toi. Je la laisse tout de même s’éloigner sans chercher à la retenir ou lui faire d’autres propositions, je reviendrais avec bien mieux plus tard, ou peut-être que c’est même elle qui viendra à moi.

En attendant la situation a bien vite dégénéré et les ennemis se sont multipliés. Tu aimes décidément jouer avec le feu beauté, encore une qualité qui me fait te désirer un peu plus. L’action ne tarde pas à débuter et je me prête au jeu, jouant parfois les suicidaires, mais après tout depuis que j’ai approché la mort de près avec le cancer je ne la crains plus, je joue même avec. Pour l’instant la faucheuse est encore d’humeur à m’épargner, mais un jour viendra où elle en aura marre de mes provocations et lorsqu’elle m’emportera, elle peut être sûre que je l’accueillerais en souriant et en lui faisant un doigt. Pour l’heure c’est moi qui lui offre quelques présents, quelques morts à venir récupérer. J’attaque, je tue et je me délecte de tout ce sang. La soirée rouge était censée concerner les humains, mais finalement c’est bien plus amusant de s’entretuer entre nous, ça apporte un peu plus de challenge à cette soirée.

En réalité mon challenge de ce soir ne concerne pas le nombre de morts mais cette strigoï. Et j’ai marqué un autre point lorsqu’elle m’annonce que je fais partie du peu de personne avec qui elle accepte de partager. Parfait, maintenant il ne me restera plus qu’à voir jusqu’où ira ce partage et crois-moi je suis prêt à aller loin pour découvrir les limites. Entre deux mises à mort je ne peux m’empêcher de laisser mon regard voler dans sa direction, l’admirer tuer ces piètres combattants. Les ennemis continuent de se ramener mais on ne fatigue pas, on est toujours les meilleurs et je pourrais certainement continuer sur ce rythme toute la nuit. Après avoir fait sauter la cervelle d’un strigoï au canon mon attention est à nouveau portée vers la strigoï qui s’adresse à moi, me balançant un cœur entre les mains. Je porte le cœur à ma bouche et goûte une gorgée de sang en aspirant dans l’une des artères.

- Pas mauvais c’est vrai, mais si tu veux savoir un secret, mon sang est bien meilleur que le sien.

Si jamais tu veux venir y goûter, libre à toi, je me ferais un plaisir de te nourrir darling. Un idiot me coupe dans ma conversation en brisant ma guitare contre mon crâne, enfonçant quelques morceaux de bois sous ma peau qui font couler mon sang. Un grand, très grand idiot, et croyez-moi ce ne sont pas ces égratignures qui me dérangent.

- Cette guitare était un cadeau. Tu aurais mieux de te trouver une meilleure arme.

La peur est visible dans son regard, mais lorsque je bouge ce n’est pas lui que j’attaque, pas encore. D’abord je me contente de tuer tous ceux qui sont prêt à interférer entre lui et moi, toutes les deux secondes un nouveau corps rejoint le sol, et ce sur une durée de vingt secondes, je vous laisse faire le calcul. Une fois que j’ai éliminé la nuisance, je me rapproche de l’idiot, couvert du sang de ses alliés et plutôt en colère. Que vais-je bien pouvoir faire de toi, pour te faire regretter ce choix ? Son corps vole à travers la pièce, atterrissant vers l’une des portes verrouillées qui se détruit sous son poids, permettant à quelques humains de s’enfuir. Oups. Enfin en réalité je me moque bien de ces humains. Je m’approche du strigoï qui rampe vers les escaliers, espérant pouvoir s’en sortir. Avec mon pieds j’écrase sa main sur l’une des marches, lui brisant les doigts sous un cri à moitié étranglé. Puis je le retourne pour qu’il puisse voir la mort en face le cueillir.

J’arrache son tee-shirt et plante mes ongles dans sa chair, les enfonçant suffisamment profondément pour atteindre sa cage thoracique que je soulève lentement pour que ses souffrances durent le plus longtemps possible. Tout le haut de son torse finit ouvert et lorsque j’estime avoir suffisamment écarté sa cage thoracique, j’empoigne son cœur, mais pas pour l’arracher, plutôt pour l’écraser dans ma main jusqu’à ce qu’il explose entre mes doigts. Le sang gicle sur mon visage et ses hurlements s’arrêtent enfin, laissant place au silence. Et oui, tout ça pour une guitare. Je me lève de ma place, arrange ma chemise et me tourne vers les autres, me rendant compte qu’ils ont tous arrêté de se battre pour observer le spectacle.

- Quoi ? La fête est déjà finie ?


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Amaëlle L. Cheverston
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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptyDim 13 Aoû - 14:39

Une folle soirée
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Jouer, tromper la mort, tromper l’ennui, vaincre ses soucis. Ce soir, je veux me délecter du sang, je veux voir leur souffrance et m’en repaître jusqu’à en être écœuré. Cela sera ma vengeance, ce soir, ils souffriront à ma place. Je reprends une partie de mon destin en main et ça va se faire au milieu de leurs entrailles. Et peut-être avec un nouveau partenaire, allez savoir. Combien de temps penses-tu pouvoir tenir la cadence ? Fais attention, je suis du genre à être insaisissable et dur à contenter.

Je m’amuse quelque peu, jouant et éliminant sans distinction d’espèces. Voyons, pas de racisme dans ses lieux, tout le monde peut jouer, il suffit de participer ! Mais je finis par en revenir à mon compagnon de fortune, lui donnant un petit présent, pour voir s’il l’appréciera à sa juste valeur. En même temps, je goutte le sang qui a fini par tâcher mon corps, lui trouvant un goût pas trop mauvais. Et toi, joli cœur, qu’en penses-tu ? A sa réponse, je ne retiens pas mon éclat de rire, surtout en le voyant se faire attaquer et surprendre. Voyons, il y a d’autre façon de me tenter à goûter ton sang qu’en finissant par te blesser. J’attends qu’il est fini sa phrase et qu’il commence sa phase d’attaque pour lui répliquer, en riant toujours de façon amusée.

« On dirait que quelqu’un d’autre en veut à ton sang. Es-tu certain de pouvoir contenter tout le monde ? »


Je me fais attaquer à mon tour alors je perds de vue le joli cœur pendant quelques instants, me retrouvant à devoir me débarrasser de mes trois assaillants. Une fois ceux-ci tués, il y a une accalmie et quand je me tourne vers mon compagnon, je comprends mieux pourquoi. Eh bien, on dirait que tu captives l’attention, joli cœur. Mais pendant combien de temps penses-tu pouvoir gardé leur attention fixé sur toi ? Je me décale pour continuer à regarder, le voyant faire des choses qui m’auraient surement horrifiée en tant que dhampir mais qui m’amusent plus qu’autre chose maintenant. Tu as l’air d’être plutôt inventif mais continueras-tu à l’être au fil de la soirée ?

Je remarque en même temps que les portes sont ouvertes, si je me rappelle bien de la configuration de cette tanière, on dirait qu’ils sont tous réunis dans le couloir qui mène vers la surface, manque de chance pour vous, petits humains, tel que je connais mon ami, il a dû barricader la porte, votre force humaine ne sera pas suffisante pour en venir à bout. Eh bien, on dirait que nous allons pouvoir faire la cueillette.

Je reporte de nouveau mon attention sur le joli cœur quand il reprend la parole, tournant mon regard vers lui avec un sourire amusé. Oh voyons, pour nous elle n’est pas finie mais je pense que ce n’est pas le cas pour bien d’autres personnes. On dirait qu’ils n’avaient pas pensés à la torture quand ils ont commencés à se battre contre nous. Quel méchant oubli, comme si la mort pouvait venir sans douleur avec et pour des êtres comme nous.

« Je crois que tu les as cassés, joli cœur. »

J’enjambe un ou deux cadavres, voyant les quelques strigoïs survivants se reculer, apparemment le combat ici est terminé, en tout cas pour moi. Je me bats contre mes congénères, je ne fais pas dans l’exécution d’une proie acculée, pas sans une chasse savoureuse en tout cas. Ils ont perdus de leur intérêt. Mais cette ville nous tend les bras, la soirée n’est pas encore terminée. Quand à savoir si tu me suivras, ça sera à toi de décider. Mais peut-être arriveras-tu à me convaincre qu’il y a des choses bien plus intéressantes que cette chasse. Peut-être. Ou peut-être pas.

J’avance jusqu’à sa hauteur, frôlant de mes lèvres sa joue, récoltant un peu de son sang également, que je goûte en le regardant droit dans les yeux. Hum, tu as raison, appréciable. Très appréciable. Mais j’ai déjà connu des êtres plus savoureux également. Il va te falloir plus pour me convaincre, bien plus.

« Pas mal, vraiment pas mal. Tu gagnes un bon point. A toi de me prouver que tu peux continuer à en gagner, après tout, nous avons remplis une partie de ton programme. »

Tu m’as dis que tu pensais que nous finirions couvert de sang et dans une chambre. Nous le sommes, mais est-ce suffisant pour finir dans une chambre ? Viens donc jouer avec moi et nous l’apprendrons. Je fais glisser mes doigts ensanglantés contre sa bouche dans une caresse sensuelle avant de le dépasser avec un petit rire amusé. J’ai faim maintenant et cela tombe bien, il y a des humains qui attendent d’être mangés. A moins que tu ne sois capable de me retenir pour combler toutes mes faims. A toi de jouer.

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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptySam 26 Aoû - 15:58


Une folle soirée
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Ce qu’il y a de plus amusant dans ce genre de soirée, c’est qu’on ne sait jamais à l’avance comment est-ce qu’elle va se terminer. J’étais venu ici pour le sang et l’amusement, peut-être que je repartirais avec bien plus que ça, bien mieux. Seras-tu mon trophée ce soir, belle strigoï ? Tu devrais dire oui car crois-moi je prendrais bien soin de toi, surtout de tes désirs. S’il faut que je fasse mes preuves pour que tu te laisses tenter je ne vois aucun problème à ça, tu réaliseras bien vite par toi-même que je suis le plus intéressant ici, sans vouloir me vanter. D’un autre côté si tu ne pensais pas la même chose tu ne perdrais pas ton temps avec moi, tu tenterais de me tuer, tout comme tu as tué les autres. Hors je suis bien vivant et visiblement dans ton camp, alors oui, je peux bien me vanter si j’en ai envie.

- J’ai dû oublier de te dire qu’Eros est mon deuxième prénom.

Evidemment c’est ironique, mais j’imagine que ça répond à ta question, bien sûr que je suis capable de contenter tout le monde, et même plusieurs fois si tu veux tout savoir. Enfin pour l’instant j’ai un nouveau meurtre à commettre, un strigoï à torturer. J’oublie la strigoï un instant pour focaliser toute mon attention sur celui qui a osé briser cette guitare. Je lui fais sacrément payer son geste, ses hurlements d’agonie en sont une bonne preuve, il crie si fort qu’il a attiré toute l’attention. Pourtant aucun ne vient l’aider, aucun n’ose approcher et quand je termine ma mise à mort plus que cruelle, je sens que l’atmosphère s’est tendue derrière moi. Allons les amis, ne me regardez pas comme ça, on est venu pour s’éclater après tout, non ? Personnellement je m’amuse comme un fou.

Mon regard retrouve rapidement celui de la strigoï qui semble plutôt apprécier le résultat, même si elle me reproche d’avoir cassé nos jouets. En fait non, je ne crois pas que ce soit un reproche, elle a l’air plutôt ravie de la manière dont je les ai brisé, enfin j’imagine que c’est ce que je peux en déduire d’un tel rapprochement. Tu aimes décidément jouer avec le feu beauté, mais attention à ne pas te brûler, j’ai tendance à avoir du mal à me contrôler quand on éveille mes envies et toi tu mets mes émotions en transe, même si je n’en montre rien. Elle goûte mon sang, ses lèvres frôlant ma peau dans un geste sensuel, ses mots aussi sont sensuels, tout comme l’autre geste qui suit. Oui décidément tu sais provoquer, tu sais attirer, et tu sais jouer. Où as-tu l’intention de t’en aller comme ça ? N’espère pas que je te laisse t’enfuir, c’est trop tard pour ça à présent.

Alors qu’elle commence à s’éloigner, je lâche un grognement et use de ma rapidité pour passer devant elle et la plaquer contre un mur, sauvagement. Je me moque bien des regards alentours, je n’ai rien contre un peu de spectacle après tout. Je ne la bloque pas complètement, lui laissant la place de bouger, d’agir, de s’éloigner si elle le désire vraiment, si c’est le cas alors c’est maintenant ou jamais ta seule chance de partir. Mon visage se retrouve proche du sien mais jamais je ne l’embrasse, pas encore. Pour l’instant je me contente de glisser ma main sur ses hanches alors que mon regard est planté dans le sien.

- Tu voulais une autre proposition tout à l’heure, que dirais-tu de t’envoyer en l’air dans les airs ?

Alors, est-ce que c’est plus original qu’une chambre à tes yeux ? J’imagine que oui, mais après tout peut-être as-tu déjà essayé. Ma main continue à remonter sur son corps dans une caresse possessive, remontant sur son ventre, au milieu de sa poitrine et jusqu’à son cou pour finalement terminer contre sa joue.

- A moins que la hauteur ne t'effraie.

Je ne le dis pas de façon à me soucier de ses réelles peurs mais de manière à la provoquer. On a toujours un peu plus envie de ce qui nous est proposé quand on a quelque chose à prouver. Alors beauté, qu’est-ce que ce sera pour toi ce soir ? Une nuit torride dans les nuages ou préféreras-tu la chambre finalement ? A moins que tu n’aies envie de rester frustrée pour la soirée, mais crois-moi bien, si tu es capable de ressentir mon désir, je ressens aussi le tien.


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MessageSujet: Re: Une folle soirée (à Nottingham)   Une folle soirée (à Nottingham) EmptySam 9 Déc - 22:27

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Les joueurs se succédaient ce soir, mais peu valaient vraiment le coup. On dirait qu’aucun n’avait envie de se battre pour sa survie ce soir. Quel dommage. Heureusement qu’il restait le joli cœur pour relever le niveau. Quoi que, celui-ci ne me donnait pas forcément envie de me battre avec lui… Bien qu’il existait différents types de combats, tous aussi amusant les uns que les autres. Auquel nous adonnerons-nous, selon toi, joli cœur ? Je serais curieuse d’entendre ta version.

Malgré toute l’activité, tout le sang versé, j’arrive à ne pas en mettre une goutte sur mes vêtements, par contre, je dois avouer que mes mains et mes bras sont couverts de sang. Je m’approche du strigoï, me retrouvant dans cette danse vieille comme le monde de la séduction et de la sensualité. Qu’en penses-tu, bel homme ? Est-ce que cette situation est assez tentante à tes yeux ou peut-être préfères-tu faire autre chose ? En tout cas, j’ai faim et bien envie de contenter cette fin alors il va falloir que tu te décides à bouger.

Je m’éloigne du strigoï, pas pour longtemps, car j’entends ensuite un drôle de bruit avant de me retrouver à être adossée aux murs, plongée dans ses jolis yeux sombres, pendant qu’il essaie de me tenter. On dirait que nous sommes deux à parler le même langage, j’adore ce genre de découvertes. Je laisse un sourire étirer mes lèvres pleines, sans chercher à lui répondre pour l’instant, profitant de sa caresse, bien qu’elle soit trop superficielle à mes yeux. Par contre, quand il se retrouve à provoquer, je me trouve obligée de répondre.

J’attrape le joli cœur par une des boucles de son jean, attirant ses hanches contre les miennes en m’appuyant un peu plus contre le mur, sentant la manifestation de son désir contre le bas de mon ventre, ce qui déclencha un sourire amusé sur mes lèvres. De mon autre main, je glisse mes doigts contre l’oreille de l’homme, avant de glisser mes doigts contre les cheveux de sa nuque, l’attirant jusqu’à mon oreille pour lui parler doucement contre celle-ci, croisant quelques regards dégoûtés qui m’amusèrent.

« Rien ne m’effraie, encore moins l’inconnu. Mais toi, tu n’as pas peur de ne pas être à la hauteur joli cœur ? Après tout, rien ne prouves que tu es capable de tenir tes promesses. Tu parles, tu parles, mais tu n’agis pas, c’est à moi de te faire réagir à chaque fois… Je vais finir par me lasser. »

Je dépose un baiser contre le lobe de son oreille, glissant ensuite, bouche ouverte, jusqu’à ses lèvres que j’embrasse très légèrement. Je le repousse ensuite pour croiser son regard, étirant un sourire amusé en voyant ses traits désireux. Rien n’était mieux que de créer une attente insoutenable, pour avoir un amant désireux d’être satisfaisant. Je glisse mes doigts contre les siens, le tirant avec moi en direction de la sortie avec un léger éclat de rire.

« Viens, suis-moi, la suite des festivités ne se fera pas dans cette taverne. »

Je vois apparaître mon cher ami qui me lance des clés que je rattrape adroitement. Je lui lance un regard interrogateur, le voyant me répondre par un sourire pendant qu’il essuyait le sang au coin de ses lèvres.

« Tu auras besoin de ça pour rouvrir la porte. Reviens quand tu le souhaites, Amaëlle, les portes sont toujours ouvertes pour toi. »

« Merci, mon mignon, tu es un vrai ange gardien avec moi. »

Je pousse le strigoï à me suivre d’une dernière impulsion de ma main contre la sienne avant d’avancer à grande vitesse dans le couloir, arrivant devant un amas de cadavre humain, les fuyards… Malgré tout, je ne fais pas attention à eux, les enjambant avant de rejoindre la porte d’entrée que j’ouvre rapidement, maintenant que je possède les clés. On se retrouve dehors, dans la nuit froide, et je retiens mon sourire d’anticipation avant de me tourner vers mon partenaire, haussant un sourcil amusé à son attention.

« Alors, est-ce que tu vas enfin prendre les rennes ou est-ce que je dois me séparer de toi si tôt dans la soirée, joli cœur ? »


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